En cette fin du premier trimestre 2009, c’est la confusion la plus totale dans l’industrie de la construction ! Nos nombreux indicateurs nous donnent des tendances différentes mais nous demeurons positifs.
En entrant au bureau hier matin, je mets la main sur une étude de la RBC qui me permet de mieux me situer alors, j’ai décidé de vous en faire profiter et d’en tirer un petit résumé !
On entend de toute part que c’est le temps d’acheter ou de construire une propriété puisque les taux d’intérêts sont à leur plus bas niveau et que le coût des maisons diminue… En même temps, la crise financière fait en sorte que le crédit est plus difficile et que les ménages, ayant crainte de perdre leur emploi car ils regardent trop la télé et ses dramatisations de la situation, ont diminué grandement leurs dépenses et retardent certains projets… Est-ce que ça va bien ou ça va mal ?…
C’est bien beau de voir une maison qui se vendait 235 000$ en 2008 passer à 200 000$ en 2009 mais si les banques sont plus frileuses et que la population de l’achète pas, on demeure au même niveau !
C’est ainsi que le rapport nous démontre que:
– La crise financière mondiale qui a débuté en 2007 via les scandales financiers aux USA a atteint l’économie canadienne au dernier trimestre de 2008
– Nous ressentirons cet effet jusqu’à la mi-2009 selon la RBC… Soyons prudents et disons 2009 au complet !
– Les pertes d’emplois font que les gens sont plus frileux et l’accès au crédit est aussi plus difficile
– Au niveau immobilier, malgré une légère baisse des prix, il est encore très coûteux d’acquérir une maison
– Janvier et Février furent des mois plus difficiles dans l’industrie mais Mars reprend le dessus
– L’indice d’accessibilité à la propriété, quant à lui, est redevenu favorable; cet indice mesure la proportion du revenu avant impôts qu’un ménage doit consacrer aux coûts de possession d’une propriété. Un indice de 50% veut dire que les ménages moyens doivent attribuer 50% de leur budget au coût de la propriété (hypothèque, taxes, entretien, etc)
Cet indice diminuant, cela veut dire que les gens ont plus de chances d’accéder à la propriété car une plus petite proportion de leur budget est nécessaire pour acquérir une maison. Ce sont de bons signes mais…
Selon moi, le meilleur indice d’une économie en santé est celui de la confiance des consommateurs et des dirigeants d’entreprise. L’indice des consommateurs américains oscille beaucoup et celui des canadiens s’est détérioré. Quant à celui de la confiance des dirigeants d’entreprises canadiens, elle est à son plus faible niveau…
Êtes-vous situés maintenant ?… pas moi ! Je crois que l’on peut résumer en disant que nous devons regarder en avant et travailler au maximum pour redresser notre situation québécoise et canadienne. On pourrait regarder des chiffres et des graphiques pendant un an et on ne verrait pas les bonnes opportunités passer ! C’est ce que j’ai compris…
En temps de récession ou en temps de croissance, il y aura toujours des opprotunités et il faut saisir les meilleures. Trop souvent, on prend la récession comme un moment où rien ne va plus et que nous devons tout arrêter. Au contraire, saisissez les opportunités pendant que les autres attendent!
Comme un de mes professeurs d’économie au CÉGEP, Raymond Munger, ce souverainiste convaincu (!), me disait: « En récession, investis ton argent dans une entreprise qui fabrique de la « baloney« ; c’est le seul moment que leurs ventes montent car les gens délaissent le steak et le filet mignon en période difficile ! » Bel exemple d’opportunités !
En passant, regardez la courbe de l’action de MacDonalds depuis 2 ans… C’est mieux que les baisses de 30% de la majorité !…
Ce billet a été écrit par
le vendredi, 17 avril, 2009 at 11:50 et est classé dans Actualités, Affaires, Dessins Drummond, Gestion, Industrie Construction.
Vous pouvez suivre les commentaires de ce billet grâce à notre fil RSS 2.0.
Vous pouvez laisser une réponse, ou faire un rétrolien à partir de votre site.
Suivez-moi sur...