Yves Carignan
Président - D.G.
Dessins Drummond Inc.

Blogue en Plan

Architecture, Gestion, Conférences, Stratégies, Affaires, Actualité

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Archive pour la Catégorie 'Affaires'

Une autre étape de franchie !

 

Lorsque je me suis tourné vers les médias sociaux ce matin, j’ai constaté que ma page LinkedIn recevait des messages de félicitations …  Je me suis demandé ce que j’avais pu faire de si positif pour recevoir ces messages ?…  Littéralement!  Je n’en avait aucune idée !  🙂

Toujours est-il que ma curiosité fut titillée (elle est plutôt facile à titiller!) et je me suis rendu sur ma page pour constater que ça fait 15 ans aujourd’hui que j’ai le privilège de diriger Dessins Drummond !  Que le temps passe vite !…

J’ai donc pris le temps ce matin pour me ressasser des souvenirs de mon arrivée, de l’acquisition de Dessins Drummond par Marie-France et moi et de toutes ces années de gestion d’entreprise qui font en sorte qu’après 15 ans, j’ai encore le feu sacré et que je veux tirer cette belle entreprise pour encore plusieurs années avec l’aide de cette belle équipe!  Tant que la PASSION nous habite, il est plaisant de travailler et de se défoncer!  Ceux qui ont cette passion le savent;  la retraite n’est pas un but lorsque tu es passionné mais seulement une étape !  😉

Et non, je ne songe pas à la retraite !  Je me sens encore bon pour 15 autres années et on verra pour la suite !  Je n’aurai que 59 ans dans 15 ans !…

15 ans à diriger ne se fait pas tout seul !  Marie-France et moi avons une équipe solide et sur qui nous pouvons compter en tout temps!  Vrai que nous voyageons beaucoup et que nous sommes toujours branchés lorsque nous sommes en vacances mais le plaisir de se connecter afin de faire évoluer notre entreprise tout en appréciant le fait que la technologie nous permet d’être présent peu importe où nous sommes sur la planète font de nous des gens comblés.  Oui toi, Debbie, Jessica, nos deux Véro, Jocelyn, Guylaine, Laurence, Claude, Julie, Andréane, Sylvain, Salvatore, Mario, tous les directeurs d’agences et leurs employés, tous nos collaborateurs et consultants externes ainsi que nos et leurs familles respectives: MERCI!  J’adore travailler avec vous!

Merci à ces employé(e)s et directeurs qui sont des passionnés comme nous! Merci aussi à ceux qui sont passés et qui ne sont malheureusement plus avec nous pour des raisons de réorganisation ou autres…  Je ne vous oublie pas car, en général, vous avez été de bonnes personnes et le fait que nous maintenons le contact fait en sorte que vous comprenez ces situations difficiles.  Mettre à pied des employés aura été, et sera toujours, le travail le plus difficile pour un patron.

Merci aussi à ces 4 personnes:  Jacques Lemoine, Nicolas Marcoux, Jean Wilhelmy et Patrice Hénaire qui ont formé, pendant plusieurs années, notre Conseil de Gestion qui était là pour guider nos décisions d’affaires et nous aider à nos débuts.  Je réitère que tout entrepreneur se doit de pouvoir compter sur ce type d’aide venant de gens qui ont à cœur votre succès et qui donneront tout ce qu’ils ont pour que vous réussissiez;  ces 4 personnes furent très importantes dans notre évolution et je les en remercie!

Je tiens aussi à remercier ma belle Marie-France sans qui, tout cela serait impossible!  Lorsque nous avons acquis Dessins Drummond des mains de mon beau-père et fondateur, Fernand Roger, la transaction fut difficile et nous étions là pour nous supporter mutuellement.  Les transactions familiales ne sont pas toujours faciles et, des deux côtés, nous avons vécu des moments difficiles pour ensuite, avec l’aide de nos avocats personnels, régler le dossier et reprendre une vie familiale plus harmonieuse.

Marie-France, je me souviendrais toujours du moment où nous avons discuté de mon éventuel retour chez Dessins Drummond (j’y avais travaillé un an avant de quitter pour aller travailler pour Jacques Lemoine chez GLP Hi-Tech et y revenir en 1999);  on se demandait si nous pourrions vivre et travailler ensemble !  Quelle belle décision nous avons prise !  et à ceux qui se posent la question, oui, il est possible de travailler avec sa (son) conjoint(e);  tout est une question de division de tâches et de respect.

Je me souviens du moment où tu m’as dit: « Je ne veux aucunement être présidente!  Laisse-moi l’aspect édition et créatif et occupe-toi du reste!  Je te fais confiance! »  Je sais au fond de moi que tu aurais pu prendre ce siège facilement mais, comme tu étais (et es toujours) une jeune maman, tes priorités ont toujours été envers notre famille et la conciliation d’un poste de présidente avec ces charges familiales ne cadraient pas avec tes valeurs.  Mais le temps a fait que nous décidons ensembles des destinées de Dessins Drummond et que nous avons une qualité de vie familiale idéale!…  Tu es et seras toujours mon meilleur « partner » !   😉

Je tenais à écrire ce billet car je sens, depuis quelques heures, que j’ai atteint une certaine étape de ma vie d’entrepreneur.  Je me sens comme au milieu de ma carrière et le hasard a voulu que le premier à qui j’en ai parlé ce matin fut mon père !!!  Celui qui m’a transmis cette fibre entrepreneuriale et avec qui j’ai eu le temps de déjeuner ce matin!  Merci à toi aussi papa!

J’ai la plus belle vie au monde et j’en suis reconnaissant envers tous ceux qui ont croisé mon chemin et qui ont rendu cela possible.  Oui, un entrepreneur prend ses décisions et plusieurs risques;  mais celui qui croit que son succès n’est dû qu’à ses seuls actions se met le doigt dans l’oeil!  Le succès d’un entrepreneur est aussi basé sur son entourage et surtout, la qualité de ce dernier.

Pour cela, je suis très choyé!…

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Lors de la matinée de jeudi dernier, j’ai profité de mon passage à Québec pour aller saluer l’équipe de Radio Pirate et son capitaine, l’unique Jeff Fillion.  Comme vous le savez, il m’arrive d’être inerviewé par Jeff quelques fois par année et je prends toujours un plaisir à répondre à ses questions qui tournent tant autour de l’industrie de la construction que de l’actualité en général.

Toujours plaisant et divertissant de revoir ces gens; je vous partage ici le contenu de mon interview dans lequel nous parlons du ralentissement en construction, de style de maison, de tendances, de « propreté » et…  de la SAQ!:

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Bonne écoute et vos commentaires sont les bienvenus !  🙂

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Au cours de mes vacances estivales, La journaliste Nathalie Côté est entrée en contact avec moi afin de me questionner sur ma vision des chefs d’entreprises présents sur les réseaux sociaux.  Le résultat de cette entrevue fut publié hier dans La Presse, section CV.

Je suis très content du résultat de cet article;  l’essentiel de mon propos fut reporté et mon message fut bien rendu par Madame Côté.

Il est vrai que la présence d’un chef d’entreprise dans les médias sociaux continue de fasciner car, traditionnellement, et même si les technologies 2.0 ne sont pas ancrées dans nos moeurs depuis des siècles, la majorité des gestionnaires d’entreprise ont une crainte de s’y lancer.  La nouveauté et l’inconnu peuvent faire peur aux plus conservateurs et c’est bien normal.

Je fus souvent appelé à commenter sur le sujet de ma présence sur les médias sociaux et j’ai eu l’immense plaisir de prononcer plusieurs conférences à ce sujet par le passé.  Même si le temps me manque, j’adore bloguer et échanger sur les médias sociaux.  Je considère ces outils comme une excellente façon de maintenir le contact professionnel et personnel avec une communauté que nous n’avons souvent pas l’occasion de rencontrer en personne.

Dans l’article de La Presse dont nous parlons ici, Mme Francine Charest et M. Didier Dubois y vont également de leurs commentaires et suggestions avec lesquelsje suis passablement d’accord.  Je mettrais cependant un bémol dans tout l’aspect « stratégique » relié à la présence d’un dirigeant d’entreprise sur les réseaux sociaux.

Je crois que la présence d’une entreprise sur les réseaux sociaux doit effectivement faire partie d’une stratégie afin de ne pas trop s’y perdre et d’y dire n’importe quoi.  Cependant, la présence de l’un ou de tous ses dirigeants doit aussi être intégrée à cette stratégie sans pour autant tuer leur spontanéité.

Je m’explique:  un dirigeant d’entreprise qui sera présent sur les réseaux sociaux et qui y fera des commentaires essentiellement stratégiques risque de devenir un peu drabe à la longue.  C’est comme si un(e) critique de cinéma ne ferait que des commentaires positifs sur des films qu’il (elle) a visionnés…  Le dirigeant qui blogue, facebook ou tweete doit nécessairement avoir une couleur, au risque de voir des commentaires semblables à ceux que j’ai déjà reçus, tel qu’indiqué dans le texte de Madame Côté.  J’ai appris à être moi-même et à ne pas me cacher derrière un faux-masque grâce aux précieux conseils de Michelle Blanc et je dois admettre que cela fut très bénéfique.  L’authenticité est la clé d’une bonne présence 2.0.

L’important est de montrer que nous sommes des humains et de ne pas se cacher derrière l’image du parfait entrepreneur.  Lorsque je reprends les commentaires de clients insatisfaits et que nous mettons le tout en ligne en expliquant comment nous avons ou allons régler le problème, cela peut faire partie d’une stratégie de transparence mais amène un côté humain, « normal », que peu d’entreprises prônent mais qui devraient prôner.   De montrer publiquement que nous faisons des erreurs et tentons de les corriger montrent que nous voulons bien servir le client et désirons constamment nous améliorer.

En ce qui concerne la divulgation d’éléments plus personnels, je crois que cela fait aussi partie de l’humain et de la couleur que nous voulons nous donner.  Lorsque j’ai parlé du cancer de ma mère et de ses traitements, mon but premier était d’écrire pour me libérer;  c’était ma façon de sortir ma peine.  Les lecteurs de mon blogue y ont vu une belle ouverture et un humain derrière le dirigeant. Ce n’était pas mon but premier mais comme en affaires, nos décisions peuvent nous amener complètement ailleurs !

Si le gestionnaire parle seulement de gestion, les lecteurs se blaseront rapidement. S’il parle de ses sentiments et de ses émotions face à certains aspects de la gestion, il deviendra plus intéressant car le lecteur verra un humain derrière l’entrepreneur, ce que nous sommes tous, il va sans dire!

Oui, vous devez être un bon communicateur, oui, vous devez aimer écrire et émettre vos opinions et oui, il y a un léger danger à dire ce que vous pensez.  Et si quelqu’un vous dit qu’il n’achètera pas chez vous à cause de vos opinions, dites-vous bien qu’il n’aurait sans doute jamais acheté de toute façon et songez à ceux que vous avez acquis comme clients grâce à vos opinions et votre présence!  Tant que la balance est positive, continuez !!!

Mais de grâce, restez vous-mêmes !

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Tout comme vous, je fus un témoin impuissant de la terrible tragédie de Lac-Mégantic qui a fait près de 50 morts le 6 juillet dernier.  Chacun fut horrifié et nous avons tous eu le sentiment que ce genre de choses ne doit plus jamais arriver…  Il suffit malheureusement d’un terrible accident pour prendre les meilleures décisions…  Souhaitons qu’elles soient prises!

J’ai décidé d’écrire aujourd’hui sur cette situation et plus particulièrement sur ma vision d’un chef d’entreprise en rapport avec un autre chef d’entreprise, soit M. Ed Burkhardt, président de la Montreal, Maine & Atlantic Railway et la façon dont il s’est pris pour gérer cette crise.

Vous vous souvenez de la crise du verglas ?…  Comment aviez-vous trouvé MM. Lucien Bouchard et André Caillé lors de cette crise majeure?

Calme, présence rassurante, suivi et surtout, prise en main de la situation.  Voilà qui rassure une population.

La situation de Lac-Mégantic est bien différente car il y a eu plusieurs morts, un feu digne des plus profonds ténèbres et une incompréhension globale de la situation.  M. Burkhardt devait se douter que tous les projecteurs seraient dirigés sur lui.

Je m’attendais donc à voir un homme solide, faire face à la musique et surtout, témoigner une sympathie sans borne à cette population dévastée.

M. Burkhardt est arrivé en parlant au média d’erreurs de pompiers, d’erreur de son conducteur et j’en passe…

Dans une situation de crise, un chef d’entreprise doit se comporter en bon père de famille et tenter de calmer le jeu malgré la situation.  Il doit prendre conscience qu’il part avec deux prises contre les médias et l’opinion publique:
1- Il est un homme d’affaires, ce qui est rarement bien perçu dans ce genre de situation
2- Il fait partie d’une tragédie sans en connaître encore son rôle

Dans son cas, une 3e prise l’attendait au tournant:  il ne parle pas français.  YOU’RE OUT BEFORE THE FIRST PITCH !

Je trouve épouvantable que M. Burkhardt se soit présenté si peu préparé et avec un discours accusateur envers les autres interveants.  Qui peut lancer le blâme sur des pompiers qui risquent leur vie ?  Comment un chef d’entreprise peut-il frapper publiquement sur son employé avant même que l’enquête soit terminée ?  Quel genre de leadership cette personne apporte-t-elle à son entreprise ?

Déjà que la MMA était pointée du doigt dès le début, il aurait fallu qu’il se présente rapidement, contrôle le cirque médiatique et s’implique personnellement dans cette galère mais le mal était fait;  les citoyens de Lac-Mégantic semblent avoir eu plusieurs démêlées avec cette entreprise et l’accusé était pendu avant sa condamnation.  Sans jeu de mot, il a même jeter de l’huile sur le feu en accusant quiconque et en se lavant les mains de toute responsabilité.  Il me faisait penser à un enfant qui se fait prendre à mentir alors que les parents savent déjà le dénouement.  Il pousse même l’audace à accuser les autres!

Morale de cette histoire?  Un chef d’entreprise doit constamment gérer son entreprise de la façon la plus moralement acceptable et tenter de protéger sa réputation (celle de l’entreprise, bien sûr). Si un incident survient, il a le devoir de prendre le contrôle, d’en protéger les employés et d’aller au front de façon humaine et responsable et faire preuve d’empathie pour les gens touchés.

Nous devons franchir certaines étapes avant de se présenter devant les médias dans une telle situation et de conserver un côté humain est la base de tout…  Encore faut-il en avoir un !…

C’est la base d’un leadership en entreprise so, if you can’t stand the heat, get out of the kitchen!

 

 

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Image du Blog maesha3-fetenoel2.centerblog.net

Le moment est bien choisi de discuter de priorités et de diminutions des dépenses de l’État en cette fin de campagne électorale.  Il est doublement bien choisi car j’ai eu une conversation avec une gentille dame de l’Agence du revenu du Canada à propos d’une demande de crédit d’impôt à l’investissement (CII) effectué en 2011, et dont je ne me souvenais même pas du contenu, même chose pour les employés figurants sur la liste fournie par le gouvernement.  « C’est quoi ça? » me suis-je fais répondre!

Toujours est-il que la dame en question communique avec moi par téléphone et m’explique les tenants et aboutissants de ma demande et pourquoi elle est refusée.  Comme Dessins Drummond n’a jamais eu de subventions ni aide de tout acabit depuis sa création (à part pour le programme de temps partagé à une certaine époque et quelques petits montants « surprises » lors du développement des USA), je ne fus pas surpris de ce refus et je n’ai surtout pas budgété cet entrée d’argent de la part du gouvernement.

Cette petite expérience me confirme le pourquoi je suis un citoyen de centre-droite, plus à droite qu’au centre, au niveau politique et que je suis constant dans mon approche, tant au niveau personnel que professionnel.  Si je suis un apôtre de la réduction de la présence de l’État et de ses dépenses, je le suis jusqu’au bout et je crois que nous devrions éliminer ces subventions et crédits d’impôts aux entreprises afin de devenir plus efficaces.  Je m’explique:

Je crois que l’entreprise privée doit être auto-suffisante et développer sa clientèle et ses produits avec l’aide des institutions financières existantes.  Je crois que nous devrions créer une collaboration avec l’État pour deux raisons:  Des start-ups dans des domaines en progression et pour redresser des entreprises connaissant des difficultés dans leur marché qui demeure en émergence.  Mais les subventions directes et crédit d’impôts?  NON.

Premièrement, ces programmes gouvernementaux sont complexes et exigent beaucoup de temps à compléter.  Qui dans une PME a le temps et les connaissances pour effectuer ce type de travail?  Personne…  On se fait alors dire d’embaucher des concultants spécialisés pour aller chercher ces subventions en retour d’une portion du montant acquis ou des honoraires fixes.  Ainsi, on paie quelqu’un pour aller chercher des fonds dans un programme pour lequel nous payons…  Tous d’honnêtes travailleurs; mais est-ce logique ?

Si je continue mes démarches pour obtenir mes CCI, je ne mets pas mes énergies à faire avancer mon entreprise.  Je tasse donc rapidement ces dossiers et me concentre à ce qui crééra cette richesse corporative à notre entreprise.  Ces programmes sont complexes et nécessitent beaucoup de ressources, tant humaine que financière.

Deuxièmement, la dame qui m’a contacté m’a expliqué le programme de long en large et je sentais que j’avais affaires avec quelqu’un de solide et de brillant.  J’ai reçu sa lettre aujourd’hui et je constate que ses études sont assez complètes:  B.Sc.A et MBA.  Cette dame serait sans doute une perle dans la gestion d’une entreprise privée!…  Je ne sais pas combien d’employés de sa trempe travaille dans son département ni combien ils sont rémunérés mais je me dis que l’on doit dépasser les six (6) chiffres par employé.  Tant mieux pour eux!  Mais nous payons tous pour ces salaires et est-ce qu’ils participent à la création de la richesse collective malgré leur bon vouloir?  Je suis un peu attristé de voir que tant de gens de qualité oeuvre pour la « distribution » de la richesse plutôt qu’à sa « création » mais bon, c’est mon humble opinion!  Une chose est certaine:  La gestion de ces programmes est coûteuse.

Ma solution serait la suivante:  On retire la majorité de ces programmes, on diminue les impôts des corporations et on favorise les « starts-up » et les redressements d’entreprises dans des marchés qui ont un avenir, via des programmes gouvernementaux intégrés à des investissements privés.

Je sais que certains me diront que je prêche pour ma paroisse en disant de diminuer les impôts des corporations mais voici pourquoi je pense que c’est une bonne chose en vous expliquant ce qui se passe chez nous:  Le développement de notre entreprise passe par les nouvelles technologies, l’acquisition de matériel performant et de personnel qualifié.  Tout cela se paie en grande partie avec les revenus et aussi les profits de l’entreprise.  Si l’impôt vient en chercher plus, j’en investit moins et Dieu sait que nous pourrions embaucher plus de personnels et developper encore plus!  Pour ce faire, je devrais demander des subventions en complétant des formulaires complexes et en travaillant des heures pour les compléter adéquatement !!!…  Vous voyez que c’est un cercle vicieux ?  Laissez-moi notre argent et je vais m’arranger avec les investissements!  La présence de l’État dans l’économie est une nuisance au développement de notre société, sans parler des pertes de temps et des cadeaux aux « zamis » des partis politiques…

Le gouvernement et certains citoyens ont peur que je me remplisse les poches avec cet argent? Car on sait que nos valeurs judéo-chrétiennes font en sorte que toutes les femmes ou hommes d’affaires sont des multi-millionnaires qui aiment exploiter les gens et qui se palaient dans le malheur des autres tout en jouant dans leur argent, comme Oncle Picsou (voir photo en haut de ce texte)!

Si un propriétaire retire de l’argent de son entreprise, on appelle cela un dividende (entre autre) et nous payons un impôt d’autour de 30% au lieu du 21% corporatif.  Donc, il est plus payant de conserver l’argent dans l’entreprise, de la réinvestir et de créer des emplois!  Ça l’est!  Mais cela pourrait l’être encore plus!  Enlevons les subventions, diminuons le 21% et maintenons (voire augmenter!) l’impôt sur les dividendes!  De cette façon, « les bottines suivront les babines », comme on dit!  Les dirigeants d’entreprises obtiendront des baisses d’impôts pour réinvestir, créer des emplois et réembaucher les excellents employés de l’État!

Il devient frustrant quelques fois d’être un chef d’entreprise et de voir des employés quitter pour des emplois aux différents paliers de gouvernements (fédéral, provincial, municipal) à cause du fait que ces employeurs offrent des conditions que le privé ne peut offrir (salaires, fonds de pension, congés pour tout ou rien, etc)…  mais les revenus de ces différents paliers ne proviennent-ils pas de nos taxes et impôts!…  Toujours le même cercle vicieux qui opère…

D’où mon idée de payer pour « CRÉER » de la richesse et non pour la « DISTRIBUER ».  Nos gouvernements doivent s’occuper de santé, éducation, infrastructures routières et des plus démunies (les vrais!)  mais pas trop jouer dans la création d’une « spin » interminable et frustrante…

En terminant, ce vous suggère cet excellent texte de David Descôteaux que j’ai trouvé à la fin de l’écriture de ce billet!  On ne pourra m’accuser de ne penser qu’à mes poches!  Les vôtres aussi m’inquiètent!

Bon week-end de la fête du TRAVAIL!  🙂

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Les Affaires et la Politique …

Écrit par Yves Carignan @ 5:03
Filed under: Actualités,Affaires,Opinion

Tout d’abord, je tiens à vous dire que je suis heureux de revenir dans la blogosphère après une absence trop longue !  Ne me demandez pas ce qui s’est passé, je ne peux moi-même l’expliquer!  Chose certaine, j’ai vu que mon dernier billet datait du 4 juin  alors, je me suis dit qu’il était temps!

Cette fois-ci, je désire vous traiter d’un sujet que j’ai abordé dans le passé:  Les Affaires et la Politique !

Sujet délicat si l’en est un, la politique demeure difficile à discuter même en famille et entre amis.  Quelque soit votre allégeance, quelque soit votre pays, même.  La discussion est difficile et tombe rapidement dans l’émotion.  Ce sujet fut traité aujourd’hui même dans un texte de Antoine Palangié sur Yahoo! Finances.

Je vous dirais que mon rôle de président d’entreprise peut apporter certaines situations délicates car, comme diraient certains, « j’ai beaucoup à perdre!… »  Une personne qui oeuvre dans un secteur où il n’a pas à convaincre un client d’acheter son produit ou ses services a une liberté plus grande qu’un chef d’entreprises lié à un secteur d’activités très compétitif.

Devenir drabe et sans couleur ne m’intéresse pas vraiment, ce ne serait pas moi.  J’ai eu beau essayer de me retirer de certains débats, je tombe souvent en « rechute » comme je me plais à dire à mes confrères blogueurs Dany Paquin et Frédéric Langis.  Être soi-même est une base du bonheur alors, j’ai décidé d’être heureux sans pour autant être imprudent!…  Voici mes humbles trucs pour avoir une couleur politique tout en étant en affaires:

– Discuter avec respect; l’autre a droit à son opinion même si vous n’êtes pas d’accord avec!  Pas facile celle-là! 🙂
– Attention à vos statuts Facebook ou Twitter et surtout à qui vous les faites!…  L’écrit ne donne pas le ton et certains ont la mèche courte!
– Un ménage de vos amis Facebook et de votre Tweetlist peut s’imposer quelques fois!… Est-ce que vous tolérez les gens qui vous font monter la pression autour de vous ?  Non?  Pourquoi les tolérer dans les médias sociaux?…  Out !  C’est bon pour vos artères.
– Ne discutez de rien que vous ne feriez pas en personne…  Assumez ce que vous dites, les gens vous apprécieront encore plus.
– Allez-y avec humour!  Ayez la subtilité d’un caricaturiste pour expliquer votre vision en mots!
– Avoir le dernier mot est souvent impossible !  Je le sais!…

Certains vous diront que d’être ami sur facebook ou de suivre quelqu’un sur Twitter qui pense différemment de vous apporte une vision autre que la vôtre.  Ils diront également que c’est trop facile de tasser les gens qui ne pensent pas comme vous, que c’est lâche…  Si vous voulez faire comme certains et passer 8 heures par jour à vous obstiner avec des gens experts dans ce domaine (l’obstinage), que grand bien vous fasse!  Moi, je vais dans les médias sociaux pour m’informer, m’amuser et me changer les idées…  ou en trouver de nouvelles!  À chacun sa vision.

La chose que je déplore le plus actuellement dans les médias sociaux est le manque total d’ouverture.  On dirait que certains sont présents sur ces sites uniquement pour faire avancer leurs idées, sans respect, avec violence et intimidation, tout en pronant la démocratie…  L’épopée (j’espère qu’elle se terminera bientôt!…) des carrés rouges et la présente campagne électorale nous ont montré le visage violent et « prêt à tout » de certaines personnes.  La saga de la grève étudiante fut la bougie d’allumage de mon ménage Facebook et Twitter et je vous garantie que je m’en porte mieux!  Je ne conserve que les gens que je sais qui sont respectueux tout en poussant leurs idées à leur façon, préférablement humoristique.

De plus, mes opinions ne touchent que moi;  pas celles de mon entreprise ni de mes employés.  Ceux-ci sont majoritairement présents dans les médias sociaux et ils y vont de leurs opinions, sans subir de contre-coups de la part du patron!

C’est ça, la vraie démocratie!

Donc, oui, la politique et les affaires peuvent se marier, à condition que cela respecte certaines règles, comme dans un vrai mariage ! 🙂

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Ce midi, La chambre de Commerce et d’Industrie de Drummond (CCID) organisait un dîner conférence avec M. Pierre-Karl Péladeau, ici, à Drummondville.  Comme je connais un peu M. Péladeau que je n’use pas les chaises de cocktails et de dîner de la Chambre (une ou deux fois par année!…), je me suis dit que je me devais de participer à cette activité d’autant plus que le conférencier et le thème m’intéressent grandement!  J’ai déjà parlé de son courage dans un billet précédent.

Tout d’abord, une impressionnante vidéo nous montre l’ampleur de cet empire qu’est devenu Québécor!  Je ne peux énumérer toutes les divisions et sous-divisions mais je fus impressionné par tout ce que cette entreprise couvre et exploite!  Nous pouvons être fiers de ce fleuron du Québec Inc., en tout cas, moi je le suis, tout comme les autres fleurons comme Cascades, Bombardier, Transcontinental, Couche-Tard, Jean Coutu et j’en passe.

Par la suite, M. Péladeau a brièvement parlé de son entreprise pour ensuite parler de la raison de sa présence devant nous:  Promouvoir l’entrepreneurship Québécois.  Étant le Président du Conseil d’Administration de la Fondation de L’entrepreneurship, M.Péladeau fait le tour de la province afin de présenter sa conférence dont l’objectif est de raviver en nous la flamme entrepreneuriale et d’investir dans le Québec de demain.  Selon M. Péladeau, « l’entrepreneurship est en perte de vitesse au Québec. Un coup de barre s’impose si nous voulons demeurer compétitifs et conserver notre niveau de vie. »

Avec tout ce que je dis et surtout ce que j’écris via ce blogue, ma page Facebook ou mon compte Twitter, je ne peux qu’être d’accord avec lui!…  Il a traité de plusieurs points mais quelques-uns ont retenu davantage mon attention:

Être entrepreneur, c’est prendre des risques et de foncer dans notre aventure.  Très souvent, dans notre société ou les gens qui réussissent ou qui font de l’argent sont perçus négativement, le rôle de l’entrepreneur n’est pas reconnu à sa juste valeur.  On ne peut rien y faire à court terme mais tentons d’éduquer nos enfants à foncer vers leur rêve entrepreneurial et à leur enlever cet héritage Catholique que nous fut inculqué depuis 400 ans que « l’argent est sale » ou « qu’il est plus facile pour le chameau de passer par le trou de l’aiguille qu’à un homme riche d’entrer au paradis » !…  Désolé de ma mémoire, mais je fus éduqué par les Frères du Sacré-Coeur à Bromptonville !

M.Péladeau a franchement parlé de ses relations avec les syndicats et de la négociation de ses 50 conventions collectives dans son entreprise, à un ryhtme de 10 par année!…  Il a parlé que les syndicats devaient changer leur perception du travail et que la sécurité d’emploi n’apporte aucune créativité à l’entreprise.  Il a repris des paroles d’un film de Denys Arcnand qui disait que la sécurité d’emploi amène le confort et l’immobilisme (ou quelque chose du genre).  M. Péladeau n’a jamais parlé contre les syndicats dans son discours mais les a interpellé sur le fait que le Québec change, la concurrence est mondiale et que ces partenaires (ce sont ces mots) doivent aussi évoluer.

Les banques furent également prises à part;  il a mentionné le fait que les difficultés de financement pour les jeunes entrepreneurs sont fréquentes et que les banquiers sont devenus très frileux.  Je ne peux parler trop dans ce dossier car j’ai toujours eu un bon soutien de notre banque même si Marie-France et moi tentons par tous les moyens de développer nos projets d’entreprise par nos propres moyens!  Mon mentor, M. Jacques Lemoine, m’a toujours dit que « Business is cash » et je l’ai appris!  Les banques sont beaucoup plus enclins à prêter à des entreprises qui ont de bonnes liquidités qu’à celles qui semblent trop avoir besoin d’elles !!!  C’est la théorie du prêteur de parapluie lorsqu’il fait soleil et que tu le perds de vue quand il pleut!  À la défense de ces banquiers, ils ont des actionnaires exigeants et ils sont donc plus frileux face au risque des jeunes entrepreneurs…  C’est là que le rôle d’un mentor pourrait jouer dans le financement d’un projet:  sans s’impliquer financièrement dans le projet, le mentor devrait avoir une influence sur le prêt en garantissant une implication dans le projet afin de sécuriser la banque.  Une idée comme ça, de mon cru!

M. Péladeau a également couvert le sujet du rôle de l’État dans l’économie via la SGF et la Caisse de Dépôt et Placements qui ont un rôle, entre autre, de maintenir des sièges sociaux au Québec.  À ce sujet, étant de tendance assez de « droite » au niveau économique, je suis inconfortable avec l’internvetion de l’État dans l’économie mais je suis conscient que Québécor, sans l’intervention de Bernard Landry et de la Caisse de Dépôt, aurait difficilement pu acquérir Vidéotron et Rogers, l’acquéreur de l’époque, aurait sans doute déménager le tout à Toronto.  Maintenant, les emplois de Vidéotron sont passés de 2000 à 6000 depuis l’acquisition par Québécor et le siège social est toujours au Québec.  Mais j’aimerais quand même voir l’État ailleurs que dans l’économie et ne pas avoir besoin de ces interventions…

Autre point intéressant de sa conférence:  avant de distribuer la richesse, nous devons créer la richesse!…  Ça a l’air stupide comme propos mais nous faisons le contraire au Québec et nous devrons faire des choix rapidement!  M.Péladeau a cité l’exemple de l’Allemagne dans son propos et ce pays est devenu le plus grand exportateur d’Europe grâce à des politiques axées aur la création de la richesse, en impliquant les entreprises et les syndicats.  Je n’en dis pas plus, vous connaissez mon opinion!

En terminant et tel que spécifié au début de ce billet, M. Péladeau et moi avons un ami commun et un de mes amis proches à déjà travaillé pour lui.  Ce qui fait que j’ai eu la chance de le rencontrer à quelques reprises depuis 2 ans et j’ai eu l’honneur de le côtoyer dans des moments familiaux, bien en dehors du travail.  Cet homme est un passionné et il m’a surpris à plusieurs reprises à s’intéresser aux autres d’une manière que l’on ne s’y attend pas. D’une approche timide au début, il vous déballe son sac rapidement et il possède un sens de l’humour que j’adore!  Je fus surpris qu’il se souvienne de mon nom à chacune de nos rencontres, du nom de mon entreprise et de s’intéresser à mes enfants.  Quand il vous parle, il se concentre sur vous et pour moi, c’est une marque de respect, surtout venant d’un homme de sa trempe.

Je suis conscient qu’il a des ennemis mais je voulais partager mon expérience avec vous.  Oui, je fais affaires avec Québécor, ce n’est pas toujours facile, mais j’ai d’excellentes relations avec cette équipe et j’en suis fier.

En plus, M. Péladeau répond toujours à mes courriels (2 ce soir!) et Dieu sait que je ne suis pas son client le plus payant ! 🙂

Merci M. Péladeau et merci surtout de votre implication afin de réveiller le Québec!

 

 

 

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Au cours de cet après-midi, j’ai eu un échange sur Twitter avec Diane Bérard, chroniqueuse au Journal Les Affaires et aux Affaires.com, concernant le fait que le Conference Board du Canada disait que le plus gros problème du Québec, c’est la faiblesse de Montréal.

Dans nos échanges, je lui disait de façon humoristique que la métropole du Québec devrait venir à Drummondville, ville qui a connu et connaît toujours une belle croissance économique.  C’est alors qu’elle me répond ce qui suit:

– Je me souviens d’une certaine histoire de Chinois venus faire des affaires là-bas et et qui sont repartis… #WorldBest

C’est alors que ma fierté de drummondvillois d’adoption lui a répondu:

– Vrai! Venez voir cette usine maintenant! C’est Soprema qui y est avec une des plus belles usines du Québec!

Je me suis également permis de lui fournir mon billet que j’avais écrit sur l’acquisition par Soprema de l’ancienne usine Worldbest.  Dans le bas de ce billet, j’ai écrit ce qui suit, en juillet 2009:

« Félicitations à toi Richard et à l’équipe de Soprema !  Les gens qui passeront sur l’autoroute 20 verront maintenant une magnifique usine au lieu d’un édifice de 250 000 pieds carrés vide !…  Je demeure convaincu que l’éléphant (emblème de Soprema) dans la fontaine d’eau en façade aurait été très beau !…  ;o)  C’est mon copyright par contre ! »

Et bien le Mammouth de bronze de Soprema a fait son entrée la semaine dernière !  Jamais je n’ai pensé que le blogue me servirais de preuve de ma vision d’avenir !  🙂

Toute mes félicitations encore à Rochard Voyer et son équipe !  Quelle belle réussite!

 

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Lundi dernier, j’étais de passage dans la ville de Québec car nous devions prendre la photo avec le gagnant du Concours « Vos Rénos par Dessins Drummond » organisé dans le cadre de l’émission « Nos Rénos » diffusée sur la chaîne CASA, propriété de Québécor Media.

Comme je tente d’organiser mon agenda afin de maximiser mon temps et mes déplacements (une idée de génie comme ça!), je me suis rendu à la station de Jeff Fillion, Radio Pirate, et je me suis entrenu avec lui quelques minutes. Voici donc l’extrait audio de cette entrevue:

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.


Cliquez ici pour télécharger l’extrait.

Toujours un plaisir de revoir Jeff, Yves Landry, Nick et aussi Marie-Claude, la conjointe de Jeff qui est en charge des contrats publicitaires et autres dossiers touchant la gestion de cette station.

Un gros merci à toute la gang et au plaisir de vous revoir.

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Au cours de la dernière décennie, la planète au complet a vécu le phénomène de la mondialisation des marchés et l’adaptation à cette réalité est parfois difficile tant pour les entreprises que pour les gouvernements.

Ces changements apportent leurs lots de réflexion et de remise en question.  Bien entendu, le « business as usual » doit continuer (routes qui tombent, corruption, stagnation dans les projets de développements, etc) mais la réalité nous frappe en plein visage !

Regardez ce qui se passe aux États-Unis, en Grèce, dans plusieurs autres pays d’Europe…  Les économies sont fragiles et les crises annoncées font en sorte que les investissements ralentissent, les banques sont frileuses face aux prêts et le consommateur se demande s’il aura du travail demain.

Dans ce climat d’incertitude, les gouvernements s’endettent et demeure trop frileux pour prendre les mesures de redressement afin de rétablir la situation.  Résultat, l’incertitude grandit et nous entrons dans un tourbillon économique où l’on se demande: « qui aura les couilles pour nous sortir de cette situation? »

Dans mes lectures et à la radio, j’entends de plus en plus parler du phénomène de « Zéro Imposition » pour les corporations au Québec et cette idée me semble très logique.  À première vue, les social-démocrates-gauchistes en nous se disent que nous devrions faire le contraire mais après quelques réflexions, je pense que cette idée doit faire son chemin et je m’explique:

  • L’idée que les entreprises ne paient pas d’impôts sur leurs profits ramènerait cette importance de maintenir des rentabilités élevés dans nos entreprises (PME et Grandes)
  • Ces profits engendrés serviraient à réinvestir en productivité et en développement de marché
  • Si les profits sont retirés de l’entreprise (dividendes, salaires, etc), ils sont imposés sur-le-champ à un taux escalatoire en fonction des montants retirés
  • On élimine les onéreux programmes de subventions aux entreprises;  ces dernières n’ont qu’à faire de l’argent et se servir de leurs liquidités ou des banques pour leurs projets
  • Tant que les profits demeurent en entreprise, il n’y a pas d’impôts à payer;  les entreprises se créeront ainsi du capital pour procéder à des acquisitions et ainsi augmenter la richesse collective
  • Nous attirions certainement plus de sièges sociaux au Québec et maintiendrions des emplois de haut niveau (avocats, comptables, dirigeants, etc)

Je regarde cette idée et je n’y vois que du positif…  Je sais que je prêche pour ma paroisse mais je sais aussi que beaucoup de projets se développeraient plus rapidement dans ma propre entreprise en éliminant cette imposition. Aulieu de la remettre aux gouvernements, elle serait réinvistie (acquisition, amélioration productivité) ou distribuée aux actionnaires qui paieraient alors de l’impôt sur le revenus et/ou gain en capital.

Et ceux qui pensent que cette fiscalité enrichieraient seulement les plus riches, dites-vous que dès que l’argent sortirait, il y aurait de l’impôts à payer, que les coûteux programmes de subventions aux entreprises disparaîtraient (des centaines de millions en économies), que la valeur globale des entreprises augmenteraient et que nous attirions beaucoup de capitaux étrangers.

Et au cas où vous ne le savez pas, quand les entreprises font des profits, c’est tout le monde qui en bénéficie car:

  • On créé de la richesse collective
  • Vos RÉERS et fonds de pension, pour s’enrichir, investissent dans des entreprises dont l’action doit prend de la valeur
  • La Caisse de Dépôt, pour s’enrichir, doit obtenir du rendement et des dividendes d’entreprises qui font du profit
  • Moins d’impôts aux gouvernements signifie que l’argent serait sans doute dépensée plus intelligemment…

J’aime l’idée!  Qu’en dites-vous ?

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