Yves Carignan Président - D.G. Dessins Drummond Inc. |
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Je vous invite à aller visiter le blogue de Patrick Leroux et surtout, son billet qui parle de notre brillant système de santé intitulé « traitez-moi comme un chien ».
J’ai déjà traité de ce sujet dans un billet précédent mais Patrick y apporte une vision élargie de la notion de payer des impôts !… C’est drôle à lire mais est-ce parce que l’on rit que c’est nécessairement drôle ?
Je ne connais pas toutes les solutions mais une chose est certaine, nous sommes gérés par des incompétents et le client que nous sommes ne sont pas leurs priorités. J’ai une idée de PPP: peut-on demander au privé de gérer tous les services publics (éducation, santé, culture, réseau routier, etc.) à sa façon ? Peut-on gérer les services publics en pensant aux clients ?
Comment se fait-il que l’on nous rabat les oreilles avec le manque d’argent au Québec, que nous n’avons pas de marge de manoeuvre pendant que notre PIB n’a jamais été aussi haut, notre économie aussi forte ? Serions-nous gérés par des « chimistes » comme dirait mon mentor dont j’épargnerai le nom pour l’instant: « Ces chimistes de la gestion, ce sont les espèces de plus en plus présentes, seuls êtres capables de transformer de l’or en m… »
Quoi de mieux que de parler de notre voisin pour attirer votre attention ?! Nous aimons bien nous comparer à cette province lorsque nous sommes en position de force mais nous devons également faire face à la musique lorsque nous sommes dans son ombre.
Au niveau de l’industrie de la construction et de l’architecture résidentielle, la province de l’Ontario a mis en place la loi 124, en janvier 2006, qui dit qu’un designer de plan de maison doit posséder son « Building Code Identification Number« , numéro qu’il recevra suite au passage avec succès d’un examen et au dépôt d’une preuve d’assurabilité auprès du ministère « of Municipal Affairs and Housing ».
Ce faisant, l’industrie de la construction de l’Ontario a éliminé tous les dessinateurs de plans de maisons qui ne pouvaient réussir l’examen ou ne pouvaient être assurables… Si vous ne pouvez être assurables et que vous ne réussissez pas l’examen, nul besoin de vous dire que vous êtes dangereux pour la sécurité du public et que vous devriez faire autre chose que des plans !… C’est ce que l’Ontario a compris !
Ce nettoyage du marché fait en sorte que l’industrie du plan de maisons en Ontario et les entrepreneurs en construction doivent mieux collaborer et assurer une sécurité aux consommateurs. Je ne dis pas que sans cette loi, vos maisons vous tomberont sur la tête ! Cependant, elle met clairement une chose qui est de moins en moins à la mode de nos jours: La Responsabilisation.
Je crois que le Québec devrait prendre exemple sur l’Ontario à ce niveau; certains diront que je prêche pour ma paroisse; à cela je réponds « OUI » avec fierté ! Je commence à en avoir un peu marre de payer des impôts, des taxes et des assurances de toutes sortes pendant que n’importe quel « artiste » peut faire des plans sans facturation (marché noir = perte d’impôts) dans son sous-sol, sans que personne n’y fasse rien. En ce moment, c’est ce qui se passe au Québec; nous avons un libre marché, ce qui me va très bien en tant qu’homme d’affaires. Par contre, le public doit être protégé et le marché nettoyé afin d’amener une justice et une structure solide dans cette industrie.
Je sais que des gens de l’Ordre des Technologues Professionnel du Québec travaillent, entre autres, à régler certains éléments de ce dossier mais la bataille sera longue. L’objectif de mon billet est de vous faire découvrir la différence entre nos contrées. Comme on le voit sur les plaques d’immatriculation de l’Ontario: « Yours to Discover! »…
Comment vivre dans « La Belle Province » sans parler de soins de santé ! Tout citoyen, qu’il soit corporatif ou non, se doit d’attendre avec impatience le rapport de la Commission Castonguay sur le financement de notre système de santé… Ok, vous pouvez vous réveiller !
Tout d’abord, avec toutes ces commissions qui nous sont tombées dessus au cours des dernières années, quelqu’un peut-il me dire pourquoi on élit des gouvernements ? Avec le nombre de ministres, de haut fonctionnaires, de syndiqués et autres « élites » de notre système, pourquoi ne sommes-nous pas capables de prendre des décisions ? On dirait que dès que quelque chose demande du leadership, on le transfert à une commission pour pouvoir s’y accrocher en cas de vague de la part du peuple…
Dans un système hautement syndiqué comme le nôtre, il est certain que le changement fait peur ! Imaginez le désastre: le privé qui prendrait plus de place dans notre sacro-saint système et qui serait en compétition avec le public !… Les cotisations syndicales que l’on perdrait !… Sans parler que le système privé ou semi-privé (bref, tout ce qui n’est pas facilement « syndicable » comme appellation), apporterait un élément de comparaison avec le système actuel. De quoi avons-nous peur ? Ce système englobe 40% du budget du gouvernement, peut-on essayer de le changer ? Et si le patient avait le choix ?…
Voici ce qui préoccupe madame Claudette Carbonneau, présidente de la plus grande centrale syndicale au Québec:La CSN dit être satisfaite de la mise en place d’un fonds de stabilisation dédié à la santé, mais déplore le principe de l’utilisateur payeur tel que prôné par le rapport. Selon la centrale syndicale, Québec devrait plutôt récupérer la totalité du point de pourcentage de la taxe de vente que vient de délaisser le gouvernement du Canada.
Pourquoi a-t-elle peur du privé ? Est-ce que de faire du profit rime avec mauvais service ? Si tel est le cas, la majorité des entreprises seraient fermées ! En autorisant le privé, nous serions aptes à comparer l’efficacité avec le public… Oh ! Ça, ça peut faire peur à Madame Carbonneau !
Je crois que nous avons le droit de choisir en tant que peuple. Je suis également persuadé que le privé nous éviterait de perdre du personnel de qualité, comme cela se passe présentement, parce que ceux-ci sont écoeurés de notre système actuel. Je n’aime pas ce que nous disent les syndicats, mais je suis derrière les syndiqués et les médecins car la majorité d’entre eux veulent sortir de ce carcan.
Ce que j’aime de voir le mot « privé » dans le secteur de la santé, c’est de voir disparaître le mot « patient » pour le mot « client »… Pensez-y !
Aujourd’hui, comme c’est ma fête (eh oui, mettez cette date à votre agenda!), j’ai décidé que j’allais traiter d’un sujet de grande importance.
Vous savez, notre société serait dans un merdier profond sans l’implication de bénévoles, de gens qui ne comptent pas leurs heures pour faire le bien autour d’eux. Je me suis donc donné comme objectif de parler de l’une de ces personnes et/ou organismes à intervalle régulier.
Le premier de qui je veux parler est Dominick Blanchette, qui est le président et l’un des cofondateurs de l’Académie d’échecs, organisme qui se donne comme mission de contribuer au développement global des jeunes à travers la pratique des échecs et promouvoir la pratique du noble jeu. Dominick travaille énormément à attirer les jeunes vers cette activité et sa clientèle est souvent celle de jeunes qui ne sont pas nécessairement attirés par les sports, donc, peut-être plus disponible à s’asseoir devant l’ordi et les jeux vidéos… en tant que parent, cette citation vous attire, j’en suis certain.
Il organise de fréquents tournois et tente de s’infiltrer dans les écoles afin de sensibiliser les institutions aux bienfaits de ce jeu. Radio-Canada s’est même intéressé à ce phénomène; voyez le reportage sur les échecs à l’école (je parle toujours du jeu d’échecs, rien à voir avec les résultats scolaires !…). Comme tout organisme de ce genre, ils recherchent souvent des commanditaires pour leurs activités et je suis fier de dire que notre entreprise collabore avec eux depuis plus de deux ans. Non, je ne suis pas un adepte de ce jeu mais j’en connais les bienfaits sur le cerveau!
Salutations mon cher Dominick et continue ton excellent travail !
Le 28 janvier dernier, la Société Canadienne d’Hypothèque et de Logement, la SCHL, via sa division internationale, lançait sa campagne « Build with Canada » visant à mettre en évidence l’industrie canadienne de la construction au sein du marché résidentiel aux États-Unis. Jusque-là, ça semble correct.
Faisant partie de l’équipe de gestion d’une firme qui fait 45% de son chiffre d’affaires aux États-Unis, je me questionne sur la stratégie du programme dont l’objectif est de mieux faire connaître le leadership du Canada dans ce marché. Imaginez, plus de 130 entreprises canadiennes sont présentement au IBS (International Builder Show) à Orlando en Floride, sous le chapeau de la SCHL pour tenter de vendre aux Américains.
Mon expérience me dit que la pire façon de vendre à ce peuple, c’est de leur dire que votre produit vient de l’extérieur de leur pays ! C’est comme si vous pensiez avoir du succès en faisant la promotion de votre produit à un Home Show en Ontario sous la tutelle de « Développement Québec » ! En tout cas, cela est vrai dans l’industrie conservatrice et patriotique de la construction résidentielle et je ne crois pas que ce soit si différent dans d’autres industries. Non pas que les américains n’aiment pas les canadiens; c’est un peuple auto-suffisant qui s’efforcera toujours de consommer localement avant de faire appel à des fournisseurs étrangers.
Pendant des années, nous sommes demeurés très discrets sur notre fait « canadien » et nous nous efforcions de camoufler notre accent francophone lors de nos entretiens avec de potentiels clients et je sais que nous n’étions pas la seule compagnie québécoise ou canadienne à le faire. Cela fut bénéfique. Je crois que l’initiative de la SCHL est louable mais que le véhicule utilisé n’est pas le bon. Ce qu’il manque aux entreprises canadiennes, c’est la porte d’entrée vers les réseaux de distribution nationaux aux États-Unis (Home Depot, Lowes, etc); je ne sais pas si cela peut entrer dans le mandat de la SCHL mais je suis persuadé que nos taxes seraient ainsi mieux utilisées.
Soyons conscients que le « Buy American » est aussi répandu dans l’économie de marché américaine et que nos produits, si l’on veut vendre, doivent répondre à un besoin qu’un produit américain ne répond pas; d’où la nécessité d’investir dans la valeur ajoutée plutôt que de tenter de produire un « mee too » canadien.
Vous êtes exportateurs aux États-Unis ? Laissez-moi connaître votre opinion.
Justin, Justin, Justin, (via ce lien, on voit même que Wikipédia te reconnaît pour tes frasques plus que ton discours…)
Tout d’abord, je me permets de t’appeler par ton prénom car nous sommes de la même génération. Tu aimerais peut-être que je t’appelle « l’Honorable » mais pour l’instant, on s’en tiendra à Justin.
Comme tu le sais, tes déclarations des derniers mois ont fait que les média ont beaucoup parlé de toi. C’est sans doute le but visé car ta stratégie « Trudeau » est bien connue, surtout des Québécois de souche, depuis des décennies: frapper sur NOUS pour se faire apprécier du reste du Canada. Que tu fasses ta vie et développes ta carrière politique me va très bien; fonce selon tes convictions, c’est très louable.
Là où j’ai un problème, c’est lorsque tu prends ton arrogance génétique pour venir nous faire la morale sur la façon dont le « petit peuple » doit se comporter. Lorsque tu traites les unilingues de paresseux, j’ai de la misère avec ton approche. Justin, Justin, Justin… du haut de ton Outremont bien branché, n’as-tu jamais pensé que certains canadiens en région n’ont jamais eu à utiliser une deuxième langue dans leur vie ? Qu’ils n’ont peut-être pas, comme toi, de nombreux moments libres pour s’intéresser à une autre langue, une autre culture ? Que ces gens ne sont aucunement paresseux et travaillent plus que tu n’as sans doute jamais travaillé de ta vie ? Au fait, qu’est-ce que tu as fait dans la vie pour venir nous dire quoi faire de la nôtre ?
Que tu viennes frapper dans la cours des indépendantistes pour te faire du capital politique, ça me va; je dois avouer qu’ils sont des proies faciles ces temps-ci. Par contre, ta feuille de route ne te permet pas de venir dire aux autres quoi faire:
Prends sur toi Justin !… tu te mets toujours le pied dans la bouche et tout le reste de la classe politique en profite. N’as-tu jamais songé à avoir un relationniste qui te dit quoi dire ? Tu serais sans doute mieux compris. C’est beau de s’excuser le lendemain, ça donne de la visibilité. Mais un sage a déjà dit: « lorsque tu as à t’excuser, c’est que tu as agis sans réfléchir… »
Il y a une chose qui nous unit toi et moi (faut chercher!…). Je suis également de l’école qui croit que nos enfants réussiront mieux dans la vie et le contexte de marché mondial s’ils peuvent parler en anglais. Ma conjointe et moi mettons tous nos efforts à la maison pour qu’il en soit ainsi et cela demande de grands sacrifices car nos lois nous empêchent d’enseigner une langue seconde convenablement dans notre système d’éducation public. C’est là-dessus que tu devrais te battre, tu serais plus utile…
En terminant, je te souhaite tout le bonheur du monde avec ton nouveau bébé. De grâce, tiens-le loin de la politique car avec les Trudeau, c’est contraire au verre de lait : « Deux, c’est mieux trop ! » ne nous en mets pas un troisième dans les pattes, SVP.
Comme tu dois difficilement dormir ces temps-ci, je te joins ce lien qui t’aidera sûrement à trouver sommeil…
Dans l’attente de tes prochaines déclarations humoristiques…
Tout dirigeant d’entreprise expérimenté vous le dira: « in your business life it’s not what you know that matters… it’s who you know! ». On se rend compte très rapidement que notre travail de président se forge beaucoup plus à être à l’extérieur du bureau, à rencontrer des gens, qu’à gérer le quotidien de l’entreprise. Pour ce faire, l’élément premier sera de s’entourer des bonnes personnes, sujet qui fera partie d’un futur billet !
Les dirigeants d’entreprises doivent réseauter et là commence leur défi !… Où dois-je réseauter ? Je vous le dirai rapidement, je suis un « anti-cocktail » et un « anti-soirée Chambres de Commerce » parce que ce genre d’événements m’enlève du temps avec ma famille et, les rares fois que j’y participe, je me retrouve à discuter de tout et de rien avec des gens que je connais déjà ou mes coéquipiers de hockey !… Je ne suis pas discipliné à aller vers les gens que je ne connais pas et à me présenter; je n’aime pas ça. Je suis social, je m’intéresse aux gens alors, j’aime passer beaucoup de temps à discuter avec une même personne lorsqu’elle s’intéresse à moi. C,est pour cette raison que ce genre de « speed networking » que ces rencontres m’amènent me laisse un goût amer. Je me bidonne toujours à voir les gens qui se donnent comme défi de serrer le maximum de mains afin de justifier leur présence à cet événement sur leur compte de dépenses ! On dirait qu’ils ont l’impression que plus ils serrent de mains, plus ils auront de contrats !… On les reconnaît facilement: ils arrivent en retard et ce sont les seuls qui sont constamment en mouvement dans la salle ! Ils bougent plus que les serveurs qui nous offrent les sempiternelles petites saucisses ou petites crevettes… Perte de temps.
J’arrive donc à vous parler de réseautage efficace qui fonctionne pour moi; je suis membre du Groupement des Chefs d’entreprise depuis trois ans et je vous jure que c’est, à date, la meilleure façon que j’ai pu trouver pour partager avec d’autres dirigeants dans un cadre amusant et efficace. Vous pouvez discuter de votre entreprise de façon confidentielle, à l’intérieur de votre groupe, lors de rencontres qui se font aux 2 mois. De plus, ces gens sont organisés à offrir tous les services imaginables à leurs membres. L’un des services qui m’a le plus impressionné, c’est la formule coup de pouce dans laquelle un membre expose un problème devant un groupe de 5 à 8 personnes qui ont vécu le même genre de problème et qui lui donne leur solutions et idées. Un impact incroyable !
C’est ce que j’appelle du réseautage efficace ! Félicitations au Groupement et j’invite tout chef d’entreprise à les contacter; les bénéfices sont immenses.
En terminant, je vous suggère aussi le réseautage en ligne avec LinkedIn. Je m’y suis inscrit et j’ai pu retrouver des contacts d’affaires que j’avais perdu de vue et ainsi renouer avec de vieilles connaissance qui me sont redevenus utiles.
Au niveau du blogue, je me promet d’aller réseauter avec les gens de yulbiz, à Montréal. C’est un regroupement de blogueur ou de futurs blogueurs qui désirent échanger ensemble.
Si vous avez des suggestions, elles sont les bienvenues !
Lorsque vous gérez une entreprise, vous devez fréquemment réserver une salle pour des rencontres de ventes ou pour un Lac à l’épaule avec votre équipe; après plus de 15 ans de recherche pour dénicher l’endroit qui saurait satisfaire tout le monde, je crois que notre équipe a enfin trouvé ! Bienvenue à l’Auberge le Baluchon de St-Paulin, en Mauricie !
L’endroit est paisible et idéal pour concentrer votre équipe à travailler et préparer la prochaine année; les salles sont bien équipées avec foyer au bois et vous avez la possibilité de loger votre groupe dans le même pavillon, sans déranger les autres occupants de l’Auberge. Fait important, il vous faut sortir pour aller manger ! Dans notre cas, notre meeting s’est fait les 24, 25 et 26 janvier … il faisait moins 30 à chaque matin… Mais je me suis fait un devoir de marcher les 10 minutes de magnifiques sentiers séparant notre pavillon du restaurant et ce, à chaque repas. Certains frileux de notre équipe prenaient leur voiture mais je ne les nommerai pas!…
Le fait que l’Auberge se situe à St-Paulin, en Mauricie, là où le calme est partie intégrante de la vie des citoyens, fait en sorte que les esprits les plus fêtards de votre équipe sont confinés à « se l’arroser » dans la salle commune du pavillon avec le reste du groupe car heureusement, les tenanciers de bars qui brassent n’ont pas encore trouvé la place ! Un net avantage lorsque vous désirez votre équipe soit en forme à 8h00 le lendemain.
La nourriture y est aussi excellente et les activités sont nombreuses. Les chambres sont confortables, spatieuses et sans fla-fla; bref, un endroit idéal que je n’hésite pas à recommander à toute PME.
Chapeau à toute l’équipe pour votre réussite ! À ceux qui seraient tentés de croire que je suis compensé par les gens du Baluchon pour ce texte, vous me connaissez très mal!
Je profite de ce billet pour vous proposer un livre unique si vous êtes gestionnaire d’entreprise ou gestionnaire en devenir ou étudiant en administration. Je ne suis pas la personne la plus assidue en lecture car, avec la vie familiale et celle de l’entreprise, mes moments libres pour m’asseoir et lire se situent entre minuit et 5 heures du matin !… Par contre, je profite de mes vacances pour me claquer quelques bouquins et voici mon choix:
Je vous propose le livre « Mes conseils pour réussir » de Jack Welch, ancien PDG de General Electric. C’est, de loin, le livre sur la gestion qui m’a le plus inspiré au cours des dernières années. L’homme est sûr de lui et applique sa propre philosophie; il est franc et direct, comme je les aime!
M. Welch répond à toutes les questions touchant les facettes de la gestion que tout homme d’affaires doit affronter. Il prend en considération le rôle du PDG qui est de protéger l’entreprise, l’être vivant duquel on retire beaucoup mais qui n’a jamais droit de parole.
Bonne lecture et tenez-moi au courant de votre perception.
Je vous arrête tout de suite ! On ne peut pas être contre la vertu ni la protection de l’environnement ! C’est certain. Mais je vous avoue qu’il m’arrive de me « crinquer » un peu avec toute cette propagande reliée au commerce du vert; qui sont les profiteurs et qui sont les vrais ? Je lève mon chapeau aux différents programmes de certification environnementale afin que le public s’y retrouve et soit protégé; je prend l’exemple qui me touche, la certification LEED (Leadership in Energy and Enviromental Design) et sa gestion canadienne. Je me réjouis également du réveil de l’industrie automobile avec l’accélération de la création de voiture hybride, technologie qu’elle possède depuis longtemps !…
Pour ceux que la construction résidentielle intéresse, il y a un excellent magazine sur le marché, édité par André Fauteux, une sommité dans le domaine de la construction verte, dont le titre est : Maison du 21e siècle. André collabore au blogue de Dessins Drummond depuis sa mise en ligne et j’ai eu la chance de le rencontrer lors d’un rassemblement de nos agences à la fin janvier. Il est un vrai, sans aucun doute. Il questionne tout et n’a pas peur de te demander ce que tu fais pour protéger la planète !… Merci de me défier. On fait nos efforts même si nous ne sommes pas une industrie polluante!
Là où je m’insurge, c’est lorsque des manufacturiers se disent verts afin de profiter de la manne qui arrive; prenez l’exemple des sacs recyclables. On s’entend pour dire que de vendre ses sacs en plastique plutôt que de les donner, ça fait « vert » et ça réduit aussi nos coûts fixes n’est-ce pas ? Mais là où j’ai un problème, c’est lorsque j’achète un sac réutilisable et que je vois la mention « Made in China » dessus;
ça m’insulte en tant que consommateur et je ne suis pas le seul. Combien de litres de mazout et de gaz à effet de serre avons-nous produits pour transporter ces sacs « écolos » chez nous ?… Ça c’est du « Vert Profiteur » et ça m’écoeure (je deviens poète quand je suis fâché!). Ce sont des entreprises « Paraître » au lieu de « Être »… Merci à mon ami et conférencier Luc Doyon pour m’avoir enseigné cette expression que j’ai adaptée aux affaires !
Je ne suis peut-être pas un exemple à suivre mais je suis honnête dans ce que je fais. À part mon VUS qui me sert pour les déplacements de ma famille de 5 personnes en plus des amis des enfants, (j’attends la mise en marché du premier hybride à trois rangées à large espace cargo), je suis assez écolo ! Je suis également conscient que nous devons tous avancer d’une coche dans ce dossier.
Soyez vigilants dans vos achats et surtout vos gestes. Il y aura toujours des entreprises qui vous lanceront de la poudre aux yeux pour mieux vous vendre.