Yves Carignan
Président - D.G.
Dessins Drummond Inc.

Blogue en Plan

Architecture, Gestion, Conférences, Stratégies, Affaires, Actualité

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Archive du mois de juillet, 2009

La protection des arbres à tout prix !!!

Écrit par Yves Carignan @ 2:35
Filed under: Environnement,Humour

En visitant le blogue de Lucie Lavigne dans la section Mon Toit de Cyberpresse, je suis tombé sur cette image d’une maison fraîchement construite mais dont le propriétaire a peut-être un peu poussé sa volonté de préserver les arbres !…

Avez-vous remarqué que la maison est à vendre ?!…

La chance que vous avez avec Dessins Drummond, c’est que vous pouvez acquérir un plan inversé  (garage dans l’autre sens) !!! 

On aura tout vu…

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Je suis de retour de vacances et j’ai repris le travail depuis lundi.  Je n’ai pas été très actif sur le blogue mais je me suis monté une banque de sujets !  On tentera de mettre des mots autour de tout cela !

Pour débuter, j’aimerais parler de l’ouverture officielle de la nouvelle usine de Soprema qui se situe le long de l’autoroute 20 à Drummondville.  Il est rare que j’écris au sujet des entreprises de mon patelin d’adoption mais cette fois, c’est spécial !

Soprema est une multinationale dont le siège social est en France et qui se spécialise dans la fabrication de produits et revêtements d’étanchéité pour la construction et le génie civil.  Son usine de Drummonville vient de déménager dans l’ancienne usine de la China World Best qui était devenue comme une cicatrice dans le front de la ville !!!  Après 12 millions $ d’investissement et la construction d’une terrasse originale sur la toiture proposant de nombreux végétaux visibles de l’autoroute.

Je suis doublement fier car le directeur général de cette entreprise, Richard Voyer (photo ci-bas), est un de mes compatriotes de hockey et est un type qui, avec son équipe,  a développé de manière incroyable cette entreprise.  Soprema est devenu au fil des ans un des plus gros employeur de la ville et Richard y est pour beaucoup.

Félicitations à toi Richard et à l’équipe de Soprema !  Les gens qui passeront sur l’autoroute 20 verront maintenant une magnifique usine au lieu d’un édifice de 250 000 pieds carrés vide !…  Je demeure convaincu que l’éléphant (emblème de Soprema) dans la fontaine d’eau en façade aurait été très beau !…  ;o)  C’est mon copyright par contre !

         

Parlant de copyright, ces photos sont une courtoisie du Journal L’Express !

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Dans la soirée du dimanche 7 juin dernier, pendant que je travaille un peu à préparer ce que sera ma prochaine semaine de travail, je reçoit ce courriel provenant de la section « Parlez au Président« :

« Bonjour M. Carignan. Je vous écris aujourd’hui concernant  un petit problème qui m’est arrivé.

Pour commencer, mon aventure avec Dessins Drummond à débutée après une rencontre au Salon de l’habitation où voilà environ 4 ans , moi et ma femme avons rencontré un travailleur de Dessins Drummond qui nous a expliqué la façon de travailler de Dessins Drummond .Le professionnalisme du représentant et ses explications étaient excellents.

Voilà pourquoi, à la fin avril 2009, étant désormais prêts pour la construction de notre maison,  nous décidons de faire affaire avec Dessins Drummond pour les plans. Certaines modifications mineures seraient requises au plan W2745. Nous prenons donc rendez-vous avec Dessins Drummond de Laval.

Le 9 mai 2009, nous rencontrons M. Marin, directeur de l’agence pour la modification de nos plans. Nous l’avisons que nous quittons pour la Floride le lendemain et cela, pour environ 3 semaines. Il nous dit qu’il nous enverra la soumission par internet Lundi dans la journée. Que je pourrai approuvé la soumission et payer avec carte de crédit durant mon voyage. Qu’il faisait cela pour plusieurs clients.

Je lui parle également de mon arpenteur qui aurait besoin des plans de fondation pour pouvoir faire l’implantation de la résidence. Il me dit de lui fournir l’adresse électronique de l’arpenteur et qu’il lui enverra cela sans problème.

Toutefois, là commençait certains problèmes.

Le 11 mai, pas de soumission reçue, message laissé pour M. Marin.

Le 12 mai, pas de soumission reçue, un 2e message laissé pour M.Marin.

Nous avons été voir notre email plusieurs fois par jours par la suite, en Floride, en espérant à chaque fois que ladite soumission serait arrivée, mais rien.

Le 24 mai j’envois un email a M.Marin et le 25 mai, je reçoit la soumission.

Le 27 mai, de retour de vacance, nous allons signé le contrat et faire le 1er dépôt de 1000$ environ.

Le 5 juin 2009, mon arpenteur me téléphone pour me dire qu’il devra me canceller car il n’a pas encore reçu le plan de fondation. Il me dit qu’il doit l’avoir au plus tard lundi le 8 mai.

J’appelle donc immédiatement à l’agence Dessin Drummond à Laval et l’on me dit qu’ils feront le message à M.Marin, qu’il me rapellera. Pas d’appel.

Le 6 mai, n’ayant pas reçu encore de nouvelle de M.Marin, ma femme téléphone une nouvelle fois. Là, elle parle avec quelqu’un qui ne s’est pas nommé. Il lui dit après discussion pendant quelques minutes, qu’il met cela en priorité et qu’il nous rappel aujourd’hui pour nous confirmer que cela a été fait.

Et….. pas d’appel reçu….

M. Carignan, je crois que Dessins Drummond est le plus grand leader et matière de plans au Québec et moi et ma femme avons été témoin de votre grand professionnalisme, toutefois, les services reçus à l’agence de Laval sont médiocres au mieux. Je ne sais pas s’il y a un problème de communication dans cette agance, mais le service semble en être affecté.

Si jamais vous pourriez me conseiller ou m’aider, votre aide serait extrêmement appréciée.

Pierre-Alexandre Dumont »

(Suite à quelques échanges courriels avec M. Dumont, les dates et heures peuvent varier mais le contexte demeure le même)

Ce n’est pas le genre de commentaires qu’un dirigeant aime recevoir le dimanche soir !…  Et même n’importe quel jour !  J’ai immédiatement senti, par la teneur du propos de M. Dumont, que nous avions affaires à quelqu’un de professionnel qui se demande simplement ce qui se passe.  Immédiatement, j’ai transféré la demande à M. Marin de notre bureau de Laval ainsi qu’à Daniel Girouard, notre directeur du service à la clientèle afin d’effectuer un suivi avec M. Dumont dès la première heure lundi.

M. Marin a pris le dossier en main et a fixé une rencontre avec M. Dumont, le tout suivi de près par Daniel.  Certaines explication furent faites par M. Marin et la rencontre finale s’est effectuée le samedi suivant.  J’avais demandé à M. Dumont de me faire un suivi et voici ce qu’il m’a répondu:

« Bonjour M.Carignan,
 
J’aurais aimé pouvoir vous répondre un petit peu plus tôt, mais le service de courriel Hotmail ne fonctionnait pas depuis environ 2 jours.
 
Samedi le 13 juin, moi et ma femme avons rencontré M. Marin à l’agence de Laval. Le tout s’est très bien passé. M. Marin a été très professionnel et a su répondre à nos questions en plus d’être très courtois. Les plans étaient tels que convenus.
 
Depuis votre intervention et celle de M. Girouard le service a été irréprochable et digne des plus grandes compagnies avec lesquelles il m’a été donné de faire affaire. 
 
Je n’hésiterai pas à recommender Dessins Drummond aux personnes de mon entourage.
 
 
En vous remerciant de nouveau,
 
 
Pierre-Alexandre Dumont et Marie Josée Pariseau »

Mission accomplie !…  Mais que devons-nous retirer de cette mésaventure ?  Il est clair dans mon esprit que le manque de suivi d’un client représente 90% des problèmes d’insatisfaction de ce dernier.  Cet élément a souvent été mis en priorité dans nos formations avec M. Félix Laventure de l’École de la Vente Professionnelle;  ce dernier était catégorique: « Ce qui fait la différence entre un bon et un mauvais service à la vente, c’est le suivi.  80% des gens en ventes ne font pas de suivi adéquat. »

À la défense de M. Marin, ce dernier avait vécu toutes sortes de situations qui faisaient en sorte que son suivi de clientèle devenait difficile.  Nous avons tous compris la situation, incluant M. Dumont, et les choses sont rentrées dans l’ordre.  Cependant, peu importe ce que vous vivez en temps qu’humain, votre client ne doit pas le subir;  assurez-vous que les gens qui vous entourent prennent votre place ou, du moins, avertissent les clients.  Un client contacté et suivi de près est un client heureux qui saura comprendre.

Merci Mme Pariseau et M. Dumont de m’avoir informé de cette situation et merci de votre professionnalisme;  toute notre démarche s’est faite dans le respect et la solution fut plus facile à trouver de cette façon.  C’est un honneur de servir des clients ayant tant de professionnalisme et de classe.  Merci de votre confiance.

Le suivi est une priorité chez nous et cette mésaventure nous démontre encore une fois son importance !

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Cours de fiscalité avec une bière !

Écrit par Yves Carignan @ 2:42
Filed under: Actualités,Affaires,Opinion

Dans les commentaires de mon récent billet, Bernard Prince m’a fourni un lien d’un article de Claude Picher que j’avais déjà lu et dont j’avais perdu la trace.  Il me fait plaisir de vous le soumettre car j’avais trouvé ce texte génial !  Merci Bernard !

« Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l’addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S’ils payaient la note de la façon que l’on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l’exemple suivant:

Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.

Le cinquième paierait 50 cents.

Le sixième paierait 1,50$.

Le septième paierait 3,50$.

Le huitième paierait 6$.

Le neuvième paierait 9$.

Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul.

On arrive donc bien à 50$.

Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu’au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: «Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.»

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$.

Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu’il serait plus judicieux de réduire l’addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.

Alors?

Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.

Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).

Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).

Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).

Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).

Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).

On arrive bien à un total de 40$.

Chacun des six clients payants paya moins qu’avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.

«J’ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise», dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: «Lui, il a eu 5$!!!»

«C’est vrai», s’exclama le septième. «Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n’ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!»

«Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n’avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres».

Les neuf hommes cernèrent le dixième et l’insultèrent.

Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d’important: ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition.

Et cela est le reflet de notre système d’imposition. Les gens qui paient le plus d’impôts tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe et, c’est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.

Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible. »

Que dire de plus ? …

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Le temps des vacances m’apporte son lot de réflexion et aussi me permet de faire un ménage dans ma tête !  Laissez faire vos commentaires, je vous entends réfléchir !  ;o)

Comme vous le savez, je suis un adepte de l’actualité politique et surtout en ce qui touche l’économie de notre province « heureuse sous la pluie » (j’aime mieux cette devise que « Je me souviens »!).  Il y a un point qui me chicotte et dont j’avais de la difficulté à vulgariser, soit par manque de temps ou par un manque de l’étincelle qui nous fait écrire.  J’ai eu un flash en relisant mon argumentation avec M. Jean-Pierre Larche dans un récent billet où nous discutions de nos visions diamétralement opposées sur le front commun des syndicats.  Nous n’étions pas d’accord mais l’argumentaire se faisait avec respect et j’ai bien aimé !

Dans son argumentaire, M. Larche a écrit une phrase qui m’a fait réfléchir et pour laquelle, vous ne serez pas surpris, je ne suis pas d’accord !  Je sais que M. Larche est un de mes lecteurs et je l’invite à commenter ce billet.  La phrase, qui concerne les demandes syndicales de 11% d’augmentation de salaire au gouvernement, avec laquelle je ne suis pas d’accord est la suivante:

« Je rentrerai pas dans les détails du 11 % mais imaginons que ce soit le règlement final, ce sera sûrement pas ça. Y’en a déjà le tiers qui retourne au gvt puisque ces gens paient de l’impôt. 93 % de ce qui reste va être consommé donc dépensé dans l’économie locale – peut-être même dans votre entreprise –. Une partie va revenir en taxe et impôts payés par ces entreprises. Donc l’impact véritable pour les finances publiques est pas si énorme qu’on peut bien vouloir le dépeindre. Un moment donné, on veut la crème de la crème tout en économisant sur leurs dos pour pouvoir baisser les impôts, c’est juste pas cohérent… Ces impacts véritables sont scrupuleusement pris en considération par les économistes des syndicats dans l’élaboration de leurs demandes. Alain Dubuc aura beau traiter tout ce beau monde de Martiens, il sait très bien compter, il connaît très bien la réalité. Mais il est aussi animé par une idéologie très claire… »

Dans ce texte, M.Larche a sans doute raison quant à la façon dont les salaires »circulent » dans l’économie québécoise.  Cependant, nous ne créons pas de richesse collective !  Lisez le petit texte suivant qui fut écrit pas mon ami Philippe Mercure sur son statut Facebook il y a quelques semaines:

« Un touriste paie sa chambre avec un 100$. L’hôtelier court alors porter le billet au boucher à qui il doit 100$. Le boucher va aussitôt payer sa dette à la pute à qui il doit quelques passes. La pute se rend alors à l’hôtel pour rembourser sa dette à l’hôtelier et comme elle dépose le billet sur le comptoir, le touriste informe l’hotelier qu’il n’aime pas la chambre et quitte avec le 100$. Qu’en retient-on ? »

Ce petit texte dit tout !!!  Comme le blogueur et ancien ministre Joseph Facal, je crois pertinemment que pour devenir une province riche nous devons créer la richesse avant de se la partager !  Lorsque nous faisons tourner l’économie en prenant l’argent des contribuables via les taxes et impôts pour augmenter le niveau de vie des employés de l’état, on ne créé rien;  on ne fait que faire tourner l’économie (Je déteste ce terme!…).  Si on favorise des investissements qui nous permettront de vendre un produit ou un service à l’étranger, nous créons un apport de capitaux étrangers (pays étrangers qui achètent nosproduits) qui augmentent notre richesse collective (plus de revenus pour les entreprises = plus d’impôts).  Ce sont ces points sur lesquels nous devons travailler.En faisant « tourner l’économie » c’est comme si une entreprise se fiait sur ses employés (ou les résidents de la ville dans laquelle elle opère son usine) pour consommer les produits qu’elle fabrique au lieu de développer des marchés extérieurs (créer de la richesse) qui lui permettront d’augmenter ses revenus, ses profits et ainsi développer son entreprise et en faire profiter la collectivité avec les impôts qu’elle paie !  L’entreprise sera contente de payer des impôts car le gouvernement aura investit dans des programmes de formation de ses employés et dans les infrastructures qui permettra à ladite entreprise d’exporter plus facilement ses produits !…  Je ne parle pas de subventions !  Je parle de conditions idéales pour développer des investissements (formation, infrastructures, aide au financement, etc)

Alors, au lieu de tourner en rond, peut-on investir aux bons endroits ?  Je réitère ma volonté de voir les employés de l’État touchant l’éducation et la santé être parmi les mieux rémunérés au pays.  Pour le reste,nous devons voir la nécessité de chaque poste et voir comment ils contribuent au développement de la richesse collective.  De grâce, ne me dites pas que j’ai un discours de droite ou que je ne suis intéressé que par l’argent !  Nous sommes tous dans le même bateau;  si on veut de belles routes, de bons médecins, des employés de l’état bien payés et des artistes heureux, ça prend de l’argent …

Une idée comme ça…

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