
Au cours de la dernière décennie, la planète au complet a vécu le phénomène de la mondialisation des marchés et l’adaptation à cette réalité est parfois difficile tant pour les entreprises que pour les gouvernements.
Ces changements apportent leurs lots de réflexion et de remise en question. Bien entendu, le « business as usual » doit continuer (routes qui tombent, corruption, stagnation dans les projets de développements, etc) mais la réalité nous frappe en plein visage !
Regardez ce qui se passe aux États-Unis, en Grèce, dans plusieurs autres pays d’Europe… Les économies sont fragiles et les crises annoncées font en sorte que les investissements ralentissent, les banques sont frileuses face aux prêts et le consommateur se demande s’il aura du travail demain.
Dans ce climat d’incertitude, les gouvernements s’endettent et demeure trop frileux pour prendre les mesures de redressement afin de rétablir la situation. Résultat, l’incertitude grandit et nous entrons dans un tourbillon économique où l’on se demande: « qui aura les couilles pour nous sortir de cette situation? »
Dans mes lectures et à la radio, j’entends de plus en plus parler du phénomène de « Zéro Imposition » pour les corporations au Québec et cette idée me semble très logique. À première vue, les social-démocrates-gauchistes en nous se disent que nous devrions faire le contraire mais après quelques réflexions, je pense que cette idée doit faire son chemin et je m’explique:
- L’idée que les entreprises ne paient pas d’impôts sur leurs profits ramènerait cette importance de maintenir des rentabilités élevés dans nos entreprises (PME et Grandes)
- Ces profits engendrés serviraient à réinvestir en productivité et en développement de marché
- Si les profits sont retirés de l’entreprise (dividendes, salaires, etc), ils sont imposés sur-le-champ à un taux escalatoire en fonction des montants retirés
- On élimine les onéreux programmes de subventions aux entreprises; ces dernières n’ont qu’à faire de l’argent et se servir de leurs liquidités ou des banques pour leurs projets
- Tant que les profits demeurent en entreprise, il n’y a pas d’impôts à payer; les entreprises se créeront ainsi du capital pour procéder à des acquisitions et ainsi augmenter la richesse collective
- Nous attirions certainement plus de sièges sociaux au Québec et maintiendrions des emplois de haut niveau (avocats, comptables, dirigeants, etc)
Je regarde cette idée et je n’y vois que du positif… Je sais que je prêche pour ma paroisse mais je sais aussi que beaucoup de projets se développeraient plus rapidement dans ma propre entreprise en éliminant cette imposition. Aulieu de la remettre aux gouvernements, elle serait réinvistie (acquisition, amélioration productivité) ou distribuée aux actionnaires qui paieraient alors de l’impôt sur le revenus et/ou gain en capital.
Et ceux qui pensent que cette fiscalité enrichieraient seulement les plus riches, dites-vous que dès que l’argent sortirait, il y aurait de l’impôts à payer, que les coûteux programmes de subventions aux entreprises disparaîtraient (des centaines de millions en économies), que la valeur globale des entreprises augmenteraient et que nous attirions beaucoup de capitaux étrangers.
Et au cas où vous ne le savez pas, quand les entreprises font des profits, c’est tout le monde qui en bénéficie car:
- On créé de la richesse collective
- Vos RÉERS et fonds de pension, pour s’enrichir, investissent dans des entreprises dont l’action doit prend de la valeur
- La Caisse de Dépôt, pour s’enrichir, doit obtenir du rendement et des dividendes d’entreprises qui font du profit
- Moins d’impôts aux gouvernements signifie que l’argent serait sans doute dépensée plus intelligemment…
J’aime l’idée! Qu’en dites-vous ?
Ce billet a été écrit par
le mardi, 20 septembre, 2011 at 13:27 et est classé dans Actualités, Affaires, Développement, Gestion, Opinion, Subvention / Crédit d'impôt.
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