Yves Carignan Président - D.G. Dessins Drummond Inc. |
Blogue en PlanArchitecture, Gestion, Conférences, Stratégies, Affaires, Actualité |
Plus d’un an sans avoir blogué!… Ça passe vite, j’ai plein de choses à faire mais le plaisir et le besoin d’écrire est toujours présent!
Mon dernier billet touchait dans le personnel, la manipulation et bien des choses pas très jolie que Marie-France et moi vivions. Suite à cette triste expérience, nous avons fait du ménage dans nos vies et avons pris des décisions avec un large impact!
Je dois vous avouer que pour une personne qui adorait l’actualité et tout ce qui l’entoure, me déconnecter des médias traditionnels fut le geste le plus bénéfique pour moi au cours des dernières années. Tout ce qu’on y lit, tout ce qu’on regarde, tout ce qu’on entend est négatif! Et dire qu’il y a des gens branché sur RDI et LCN à journée longue !… On peut bien avoir un taux de suicide élevé…
Si c’est difficile pour tout le monde, imaginez lorsque vous avez une pensée plus de droite politiquement et que vous regardez ces mêmes médias tendancieux qui penchent tous sur le même bord !… Assez pour faire grimper n’importe quelle tension artérielle normale ! 🙂 Prenez un recul et regardez une soirée d’élections à Radio-Canada lorsque le parti élu n’est pas quelqu’un de leur gang… IN-CRO-YA-BLE!… Ça en est devenu drôle à force qu’ils sont biaisés. Ne sont-ils pas supposés rapporter les faits sans biais politique? Faire un peu comme Chantal Hébert, mettons ?
En éliminant tous ces médias, je me suis trouvé du temps et surtout une attitude beaucoup plus positive, un détachement bénéfique pour l’esprit et le corps. Rien ne me rend plus heureux que de croiser un ami qui me demande: « As-tu vu ce qui s’est passé aujourd’hui? » , avec un air terrifié… Mon « NON, et je ne veux pas le savoir! » lui rentre dedans comme une tonne de briques!
On peut avoir de la compassion sans constamment être bombardé de merde et de mensonges. Car oui, il y en a des mensonges dans nos charmants médias. On perd un temps fou et précieux à regarder des drames qui ne font que nous détruire ou nous rendre « down ».
La dernière campagne électorale américaine était une farce médiatique incroyable qui se déroulait sous nos yeux! Des mensonges partout, des FakeNews à profusion et le peuple continue de les regarder… 98% des médias contre Trump et il remporte la victoire ?… Il se passe quelque chose ! Soit que je ne suis pas le seul à ne plus les regarder ou qu’ils n’ont heureusement plus l’impact qu’ils avaient sur les gens. Bref, un détachement fait du bien même si je m’accorde quelques rechutes le soir des élections ! 😉
Et les Médias Sociaux maintenant?…
L’attaque terroriste de la Mosquée de Québec m’a maintenant fait réfléchir grandement sur mon attachement aux médias sociaux; les gens sont méchants et assoiffés de leur petite heure de gloire… Les analyses, sans connaître le contenu ni les impacts, fusent de partout; les accusations aussi !… Assez pour que je me dise: « Dois-je éliminer les médias sociaux également de ma vie ? »…
Je suis moins présent, je fais moins de commentaires et je tasse ceux qui m’énervent… Oui, ceux qui ne pensent pas comme moi !!! Car je vais sur les médias sociaux pour m’informer, me divertir et prendre des nouvelles des gens que j’aime mais que je ne vois pas souvent. Pas pour me faire suer avec un enragé qui ne lâche pas le morceau ou qui veut me faire la morale … La politique et la religion sont les pires merdes des médias sociaux. Tenez-vous en loin pour être heureux!
Je suis en réflexion car je considère que les médias sociaux prennent une tangente anormale, plate, et commencent à ressembler un peu trop aux médias traditionnels. Je ne voudrais pas être une vedette en 2017 !… Je vous jure! Content de mon anonymat et je me contenterai de faire ce que je sais faire de mieux: être un père et gérer mon entreprise. Dans l’ordre !
Call me Mr. Positif !
J’ai souvent des discussions familiales avec Marie-France et nos grands enfants et tous les sujets sont abordés. Je m’efforce de donner mon point de vue et de renforcer l’argumentaire de mes enfants car, lorsqu’ils ont une idée ou une vision différente de la masse, ils doivent avoir confiance en eux et défendre leurs idées. mais surtout, on tente de jaser « Positif ». pas facile !!! Mais il le faut! Nos ados sont plongés dans une mer de stress des médias sociaux, de leur apprence, de ce que les autres pensent d’eux, etc. Peut-on leur donner un break ? Pas de bulletins de nouvelles, on jase et on se questionne du genre: « Qu’est-ce qui t’est arrivé de beau aujourd’hui? »
Essayez-le!… Y’arrive toujours quelque chose de beau quand on le demande!…
The Hangover 2 – The Movie
En ce 8 avril, Lendemain des élections provinciales, j’ai comme un sentiment que la majeure partie de la population se sent dans un Hangover, un lendemain de veille difficile, duquel on se demande « Mais qu’est-ce qui s’est passé? »
Vous le savez, j’aime la politique et j’aime discuter politique. Même si je suis en affaires et que l’adage dit que nous ne devons pas mêler les affaires et la politique, je n’ai eu qu’une ou deux remarques en 10 ans de gens en désaccord avec moi qui, sans argument, me « menaçant » en faisant allusion que mon entreprise perdrait des ventes et bla,bla,bla…
Je fais confiance en l’intelligence des gens et j’ai toujours eu des discussions civilisées dans les médias sociaux et en personne. On jase, on échange et on se fait une idée, ensemble. Mes idées sont personnelles et elles le demeureront toujours. Mon entreprise n’a rien à voir là-dedans.
Ce matin, je suis tout aussi secoué que vous! Comme je suis un gars un peu plus de droite économique (rien à voir avec la droite anti-avortement et anti-mariage gai et pro-pétrole), j’ai appuyé l’Équipe Adrien Pouliot , du parti Conservateur du Québec lors de ces élections provinciales, même si je savais que ce dernier ne pouvait former le prochain gouvernement. C’est le parti qui me ressemble le plus et qui prône des valeurs de libertés individuelles et de droite économique. Peu connu, je voulais simplement les appuyer et voter selon mes véritables valeurs. Voilà pour moi !
Mais en général, les gens ont montré au PQ qu’ils n’appréciaient pas ce retour en élection provinciale précipitée et ils l’ont fait savoir à Madame Marois… La démocratie a parlé et le PQ doit vivre avec les résultats et surtout, faire un examen de conscience.
Lorsque les québécois se sont réveillés ce matin, mes lectures et mes discussions avec mon entourage ont toutes portées vers la même chose: « On a élu les Libéraux majoritaires? » Je sentais un malaise, une honte! Comme si une personne avait passé la nuit à faire des choses qu’elle ne se souvient pas et qu’elle découvre le tout en se réveillant! Des choses qu’elle ne voulait pas faire en plus ! Genre de situation où la personne va dire à ses chums: « Qu’est-ce que j’ai fait? Aie-je vraiment fait ça? » Comme dans la trilogie américaine du film « The Hangover« , mais en moins pire ! 😉
On dirait que la population voulait donner une leçon à madame Marois mais ne voulait pas vraiment de gouvernement libéral ! Sentez-vous la même chose ?
M. Couillard a fait une bonne campagne et a démontré que les élections sont une game d’images et de communication. « You must drive the show » et c’est ce qu’il a fait. Faut lui donner ça même si je me souviendrai toujours des années Charest… Il a mené la campagne sur des sujets dont les péquistes ne voulaient pas parler. Il avait l’image parfaite et contrôlait les discussions. Qu’on l’aime ou non, il a gagné…
Mais la crainte que j’ai présentement, c’est que la Commission Charbonneau va continuer et qu’elle entrera dans les prochaines semaines dans le sujet du « financement des partis politiques »…. C’est là que je crains le plus gros Hangover ! Lorsque les québécois se feront mettre sous le nez comment les partis politiques se financent, ils auront un haut de coeur mais seront coincés avec ce gouvernement pour 4 ans! Souvenez-vous de Paul Martin, fraîchement élu, qui voit la Commission Gomery mettre en lumière tout le financement des libéraux fédéraux!… Ils sont encore sur le « backburner » depuis ce temps.
Je crois que M. Couillard pourrait revivre la même situation… Et là, la saga des manifestations reprendra et les casseroles ressortiront et Amir Khadir aura le micro sous le nez et mettra de l’huile sur le feu!… Vision négative? Peut-être… Mais c’est la vision que j’aie.
La CAQ? J’aime bien M. Legault et sa vision. Trop interventionniste mais la moins interventionniste des trois principaux partis. Je crois que plus de gens auraient voté pour lui si ce n’avait été de la crainte de voir qu’un vote à la CAQ aurait aidé le PQ à passer comme gouvernement minoritaire… Je crois que notre hangover provincial de ce matin est là: certains ont voté Libéral en guise de contestation au PQ. Mais ils ne pensaient pas que nous aurions une vague rouge sur nos bancs de neige blancs !
D’ici là, je me propose une phrase à la Martin Luther King qui dit: « I have a dream! J’aimerais que l’on puisse avancer et travailler vers quelque chose qui nous unit au lieu de nous diviser constamment. Comme vous, je viens à bout de nos politiciens et en même temps, je veux qu’il se passe quelque chose de bien. J’aimerais pouvoir dire, en 2050, que nous avons marqué l’histoire en 2020 en faisant de cette province un « succes story » et non une risée nationale. »
Ne soyons pas dupes; les libéraux n’ont pas le monopole de la corruption et du financement illégal. Je crois que la Commission Charbonneau lèvera le voile sur 40 ans de politique qui nous lèveront le coeur encore une fois mais qui, en même temps, nous fera perdre un précieux temps à brasser le passé au lieu de travailler l’avenir. Oui, la Commission est essentielle mais oui, elle a un prix!
Je vous souhaite un beau printemps et que l’on se tienne loin des urnes pour quelques années! 😉
Et de quelque allégeance que vous soyez, je vous respecte et j’apprécie nos discussions! Je suis dur envers les décisions de nos politiciens et le temps me dit que nous devons l’être. Nous leur donnons la moitié de notre salaire en taxes et impôts, qu’ils ne viennent pas nous rire en pleine face.
Soyez vigilants et surveillez vos poches ! 😉
J’effectue un retour au blogue aujourd’hui car la vie apporte son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles; mais aujourd’hui, j’en ai une bonne!
Si vous suivez mon blogue et celui de Dessins Drummond, je vous ai parlé en 2009 d’une entreprise oeuvrant en Suisse du nom de Canadex et de son charmant président, Stéphan Daigle. Pour résumer la situation, Canadex utilisait l’ancienne version du site Internet de Dessins Drummond et avait conservé tout le contenu de notre site afin de promouvoir son entreprise! C’est donc dire que Canadex laissait entendre que les 1000 modèles de maisons présents sur le site étaient les siens !!!
Après plusieurs appels sans réponse, j’avais décidé d’écrire ce billet et la réponse des internautes fut assez incroyable! Tellement que pendant plusieurs années, lorsque les internautes cherchaient le nom de « CANADEX » sur Google, le billet de mon blogue sortait avant même le site de Canadex; ce faisant, les futurs clients avaient la chance de savoir à qui ils avaient affaires avant même d’ouvrir le site internet de cet escroc. Lorsqu’il s’est rendu compte de ce fait, Daigle était entré en contact avec moi afin de régler la situation et, une fois que mes demandes furent exaucées, Stéphan Daigle me demanda alors: « Bon, maintenant que j’ai tout fait ce que vous m’avez demandé, est-ce que vous pouvez retirer votre texte concernant CANADEX de votre blogue? »
Il ne savait vraiment pas à qui il avait affaires celui-là…
Je lui ai répondu qu’un blogue est comme un journal: tu écris la nouvelle et lorsque la nouvelle passe, tu fais des mises à jour, ce que j’avais fait à l’époque dans la section « commentaires » de mon billet concernant les activités illégales de Stéphan Daigle et Canadex.
Toujours est-il que hier, je reçois un commentaire dans mon blogue de la part de Dominique Bouvet qui m’écrit que « tout finit par se payer! » et me met le lien du journal Le Dauphine en France qui nous annonce la condamnation de Stephan Daigle! 18 mois de prison pour notre ami! Hier, en après-midi, je reçois un message du journaliste Philippe Teisceira-Lessard de La Presse me demandant mes impressions sur le dossier… Je lui ai livré le tout avec plaisir! Il a publié l’article concernant la condamnation de Stéphan Daigle ce matin.
Suis-je heureux? Non.
Daigle est introuvable malgré les démarches incroyables de ses nombreuses victimes… D’honnêtes gens ont cru en lui et il les a trompés! Je suis cependant heureux d’une chose: certaines gens ont lu mon texte concernant Stéphan Daigle avant d’entrer en contact avec lui et m’ont précisément remercier de l’avoir écrit car ils seraient tombés dans le panneau de cet escroc.
Je sais également que l’entreprise fut reprise et que le nom de la nouvelle entité est CanadexAlpes. Je ne connais pas ces gens, je n’ai aucune idée du travail qu’ils font et personne ne m’a dit quoi que ce soit sur eux à date. Chose certaine, leurs modèles de maison ne sont pas ceux de Dessins Drummond!…
Content d’avoir pu éviter le pire pour certaines personnes mais triste de voir combien les victimes doivent travailler pour aller chercher leur dû… Continuez! Mes pensées sont avec vous !
Au cours de mes vacances estivales, La journaliste Nathalie Côté est entrée en contact avec moi afin de me questionner sur ma vision des chefs d’entreprises présents sur les réseaux sociaux. Le résultat de cette entrevue fut publié hier dans La Presse, section CV.
Je suis très content du résultat de cet article; l’essentiel de mon propos fut reporté et mon message fut bien rendu par Madame Côté.
Il est vrai que la présence d’un chef d’entreprise dans les médias sociaux continue de fasciner car, traditionnellement, et même si les technologies 2.0 ne sont pas ancrées dans nos moeurs depuis des siècles, la majorité des gestionnaires d’entreprise ont une crainte de s’y lancer. La nouveauté et l’inconnu peuvent faire peur aux plus conservateurs et c’est bien normal.
Je fus souvent appelé à commenter sur le sujet de ma présence sur les médias sociaux et j’ai eu l’immense plaisir de prononcer plusieurs conférences à ce sujet par le passé. Même si le temps me manque, j’adore bloguer et échanger sur les médias sociaux. Je considère ces outils comme une excellente façon de maintenir le contact professionnel et personnel avec une communauté que nous n’avons souvent pas l’occasion de rencontrer en personne.
Dans l’article de La Presse dont nous parlons ici, Mme Francine Charest et M. Didier Dubois y vont également de leurs commentaires et suggestions avec lesquelsje suis passablement d’accord. Je mettrais cependant un bémol dans tout l’aspect « stratégique » relié à la présence d’un dirigeant d’entreprise sur les réseaux sociaux.
Je crois que la présence d’une entreprise sur les réseaux sociaux doit effectivement faire partie d’une stratégie afin de ne pas trop s’y perdre et d’y dire n’importe quoi. Cependant, la présence de l’un ou de tous ses dirigeants doit aussi être intégrée à cette stratégie sans pour autant tuer leur spontanéité.
Je m’explique: un dirigeant d’entreprise qui sera présent sur les réseaux sociaux et qui y fera des commentaires essentiellement stratégiques risque de devenir un peu drabe à la longue. C’est comme si un(e) critique de cinéma ne ferait que des commentaires positifs sur des films qu’il (elle) a visionnés… Le dirigeant qui blogue, facebook ou tweete doit nécessairement avoir une couleur, au risque de voir des commentaires semblables à ceux que j’ai déjà reçus, tel qu’indiqué dans le texte de Madame Côté. J’ai appris à être moi-même et à ne pas me cacher derrière un faux-masque grâce aux précieux conseils de Michelle Blanc et je dois admettre que cela fut très bénéfique. L’authenticité est la clé d’une bonne présence 2.0.
L’important est de montrer que nous sommes des humains et de ne pas se cacher derrière l’image du parfait entrepreneur. Lorsque je reprends les commentaires de clients insatisfaits et que nous mettons le tout en ligne en expliquant comment nous avons ou allons régler le problème, cela peut faire partie d’une stratégie de transparence mais amène un côté humain, « normal », que peu d’entreprises prônent mais qui devraient prôner. De montrer publiquement que nous faisons des erreurs et tentons de les corriger montrent que nous voulons bien servir le client et désirons constamment nous améliorer.
En ce qui concerne la divulgation d’éléments plus personnels, je crois que cela fait aussi partie de l’humain et de la couleur que nous voulons nous donner. Lorsque j’ai parlé du cancer de ma mère et de ses traitements, mon but premier était d’écrire pour me libérer; c’était ma façon de sortir ma peine. Les lecteurs de mon blogue y ont vu une belle ouverture et un humain derrière le dirigeant. Ce n’était pas mon but premier mais comme en affaires, nos décisions peuvent nous amener complètement ailleurs !
Si le gestionnaire parle seulement de gestion, les lecteurs se blaseront rapidement. S’il parle de ses sentiments et de ses émotions face à certains aspects de la gestion, il deviendra plus intéressant car le lecteur verra un humain derrière l’entrepreneur, ce que nous sommes tous, il va sans dire!
Oui, vous devez être un bon communicateur, oui, vous devez aimer écrire et émettre vos opinions et oui, il y a un léger danger à dire ce que vous pensez. Et si quelqu’un vous dit qu’il n’achètera pas chez vous à cause de vos opinions, dites-vous bien qu’il n’aurait sans doute jamais acheté de toute façon et songez à ceux que vous avez acquis comme clients grâce à vos opinions et votre présence! Tant que la balance est positive, continuez !!!
Mais de grâce, restez vous-mêmes !
Tout comme vous, je fus un témoin impuissant de la terrible tragédie de Lac-Mégantic qui a fait près de 50 morts le 6 juillet dernier. Chacun fut horrifié et nous avons tous eu le sentiment que ce genre de choses ne doit plus jamais arriver… Il suffit malheureusement d’un terrible accident pour prendre les meilleures décisions… Souhaitons qu’elles soient prises!
J’ai décidé d’écrire aujourd’hui sur cette situation et plus particulièrement sur ma vision d’un chef d’entreprise en rapport avec un autre chef d’entreprise, soit M. Ed Burkhardt, président de la Montreal, Maine & Atlantic Railway et la façon dont il s’est pris pour gérer cette crise.
Vous vous souvenez de la crise du verglas ?… Comment aviez-vous trouvé MM. Lucien Bouchard et André Caillé lors de cette crise majeure?
Calme, présence rassurante, suivi et surtout, prise en main de la situation. Voilà qui rassure une population.
La situation de Lac-Mégantic est bien différente car il y a eu plusieurs morts, un feu digne des plus profonds ténèbres et une incompréhension globale de la situation. M. Burkhardt devait se douter que tous les projecteurs seraient dirigés sur lui.
Je m’attendais donc à voir un homme solide, faire face à la musique et surtout, témoigner une sympathie sans borne à cette population dévastée.
M. Burkhardt est arrivé en parlant au média d’erreurs de pompiers, d’erreur de son conducteur et j’en passe…
Dans une situation de crise, un chef d’entreprise doit se comporter en bon père de famille et tenter de calmer le jeu malgré la situation. Il doit prendre conscience qu’il part avec deux prises contre les médias et l’opinion publique:
1- Il est un homme d’affaires, ce qui est rarement bien perçu dans ce genre de situation
2- Il fait partie d’une tragédie sans en connaître encore son rôle
Dans son cas, une 3e prise l’attendait au tournant: il ne parle pas français. YOU’RE OUT BEFORE THE FIRST PITCH !
Je trouve épouvantable que M. Burkhardt se soit présenté si peu préparé et avec un discours accusateur envers les autres interveants. Qui peut lancer le blâme sur des pompiers qui risquent leur vie ? Comment un chef d’entreprise peut-il frapper publiquement sur son employé avant même que l’enquête soit terminée ? Quel genre de leadership cette personne apporte-t-elle à son entreprise ?
Déjà que la MMA était pointée du doigt dès le début, il aurait fallu qu’il se présente rapidement, contrôle le cirque médiatique et s’implique personnellement dans cette galère mais le mal était fait; les citoyens de Lac-Mégantic semblent avoir eu plusieurs démêlées avec cette entreprise et l’accusé était pendu avant sa condamnation. Sans jeu de mot, il a même jeter de l’huile sur le feu en accusant quiconque et en se lavant les mains de toute responsabilité. Il me faisait penser à un enfant qui se fait prendre à mentir alors que les parents savent déjà le dénouement. Il pousse même l’audace à accuser les autres!
Morale de cette histoire? Un chef d’entreprise doit constamment gérer son entreprise de la façon la plus moralement acceptable et tenter de protéger sa réputation (celle de l’entreprise, bien sûr). Si un incident survient, il a le devoir de prendre le contrôle, d’en protéger les employés et d’aller au front de façon humaine et responsable et faire preuve d’empathie pour les gens touchés.
Nous devons franchir certaines étapes avant de se présenter devant les médias dans une telle situation et de conserver un côté humain est la base de tout… Encore faut-il en avoir un !…
C’est la base d’un leadership en entreprise so, if you can’t stand the heat, get out of the kitchen!
Samedi le 8 septembre, j’ai falli m’étouffer en lisant l’article « Petit Déjeuner avec GND » dans La Presse, écrit par le complaisant gauchiste et anti-américain, Patrick Lagacé. Ma description de M. Lagacé vous fera comprendre que je ne partage pas grand chose de ces opinions mais je dois avouer qu’il a le don de traiter de sujets qui me font réagir et c’est, en partie, son travail. Il m’arrive même de regarder ce qu’il écrit en me disant; « Bon, qu’est-ce que mon ami gauchiste a à dire contre les américains ce matin? » Notez que je n’ai rien contre les gauchistes; ça en prend pour balancer les débats. Mais j’ai de la difficulté avec ceux qui ne s’avouent pas ouvertement alors que le jupon dépasse un peu trop, comme Patrick Lagacé!
Toujours est-il que l’article parlait de sa rencontre avec Gabriel Nadeau-Dubois, GND pour les intimes… Tout le monde se souvient de ce personnage qui ne laissait personne indifférent; le militant veut la gratuité scolaire et un Québec Socialiste, voire communiste, un point c’est tout! À constater le succès que ces deux systèmes politiques ont connu à travers le monde, il est donc normal qu’une certaine classe de la population veuille l’adopter !! (Sarcasme…)
J’en ai parlé sur ce blogue, au début de la crise surnommé le « Printemps Érable », que je suis contre l’augmentation des frais de scolarité. Pourquoi? Parce qu’il paraît, à un moment donné de notre histoire, que nous avons fait un choix de société (je ne fus définitivement pas invité à ce meeting…), où nous avons convenu que les québécois paieraient beaucoup d’impôts et de taxes en retour de services médicaux extraordinaires, d’un système d’éducation le plus performant au monde et des routes à faire envier l’univers!… Si on veut augmenter les frais de scolarité, j’en conviens que je dois avoir un avantage de l’autre côté! Baisse de taxes? Baisse d’impôts? Rien de tout cela?… alors, je suis contre cette hausse! Qu’on diminue le rôle del’État dans d’autres secteurs, que l’on administre mieux notre argent, que l’on baisse mes impôts et je vais m’arranger pour payer l’éducation de mes enfants, comme la trèsgrande majorité de parents.
Je réitère que le problème de nos gouvernements n’en est pas un de revenus mais bien de dépenses…
D’un autre côté, pas parce que je suis contre une éventuelle hausse des droits de scoilarité que je deviens automatiquement pour la gratuité scolaire. Oh que NON! Car si quelque chose vous est offert gratuitement, c’est que quelqu’un, quelque part, le paie pour vous!…
Pour en revenir avec mon étouffement concernant le texte de M. Lagacé, voici la phrase de GND qui fut reportée dans le texte:
« L’endettemeent étudiant, ce n’est pas un plan au sens d’un complot. Mais il y a quelque chose de systémique: si on endette les étudiants, on change leur rapport avec les études. Avec 40 000$ à rembourser, tu ne seras pas intéressé par la philo ou par l’histoire de l’art. Le marketing et le Génie vont te sembler bien plus intéressant (…) C’est une manière efficace pour modeler de parfaits petits consommateurs du XXIe siècle. »
Si cette phrase est le seul argument de GND, je lui répondrai que si tu vas au CÉGEP ou à l’Université dans un seul but d’agrandir ta culture personnelle, comme il semble l’expliquer dans cet extrait, ça s’appelle un hobby (tel que décrit dans un billet, jadis, par Steph Guerin concernant les subventions) et la société n’a pas à payer pour cela. Si on finance à 87% l’éducation post-secondaire à même nos taxes et impôts, c’est que nous prenons le pari que ces jeunes contribueront au système à leur tour un jour, comme je le fais et vous le faites actuellement!… C’est ma vision d’une sociale-démocratie: tu aides l’autre et il en aidera d’autres un jour. Si tu passes 20 ans de ta vie sur les bancs d’école et que, par la suite, tu ne travailles pas dans ton domaine car les techniciens en histoire de l’art ne sont pas en grande demande, il y a un manque à gagner que d’autres doivent combler. Plate, mais RÉEL.
Selon l’argument de gratuité scolaire pour des formations « non-rentables » mais combien enrichissantes intellectuellement (lire « hobby »), je devrais demander que le gouvernement paie pour mon vélo et mon équipement de hockey car, grâce à cela, je me tiens en forme et je me tiens loin des hôpitaux, donc, je contribue à une société meilleure car mes hobbies font de moi un homme mieux dans sa peau, capable de mieux vivre et ainsi être plus productif!
Le syndrome de la machine à café…
Mon argument est bien simple: dès qu’il y a gratuité, il y a gaspillage.
Prenez l’exemple de la machine à café au bureau: mettez le café gratuit pendant un mois et vous verrez un volume d’environ 4 tasses de café/jour, par employé. Ajoutez un frais d’un (1) dollar et vous verrez la consommation diminuer de 75%… Pourquoi? Est-ce que le paiement enlève la soif ?… Bien sûr que non. Mais le fait de mettre un montant pour un café lui donne une valeur et évite le gaspillage. Peut-être trop simple pour les artisans de l’éducation gratuite mais le jour où ils devront payer pour les autres, ils comprendront… Si ce jour arrive!
Même chose pour la gratuité scolaire; un CÉGEP ou une Université gratuite ferait en sorte que nous aurions des étudiants éternels dans plusieurs facultés et départements. ce qui augmenterait la population étudiante, nous devrions alors agrandir les universités et CÉGEPs et les frais de cette décision seraient immenses. Maintenons donc les frais de scolarité mais assurons-nous que les fonds des universités et CÉGEP soient gérés adéquatement.
Je vous laisse pour quelques jours! Je dois aller travailler pour combler les manques des universités ! 🙂
Le moment est bien choisi de discuter de priorités et de diminutions des dépenses de l’État en cette fin de campagne électorale. Il est doublement bien choisi car j’ai eu une conversation avec une gentille dame de l’Agence du revenu du Canada à propos d’une demande de crédit d’impôt à l’investissement (CII) effectué en 2011, et dont je ne me souvenais même pas du contenu, même chose pour les employés figurants sur la liste fournie par le gouvernement. « C’est quoi ça? » me suis-je fais répondre!
Toujours est-il que la dame en question communique avec moi par téléphone et m’explique les tenants et aboutissants de ma demande et pourquoi elle est refusée. Comme Dessins Drummond n’a jamais eu de subventions ni aide de tout acabit depuis sa création (à part pour le programme de temps partagé à une certaine époque et quelques petits montants « surprises » lors du développement des USA), je ne fus pas surpris de ce refus et je n’ai surtout pas budgété cet entrée d’argent de la part du gouvernement.
Cette petite expérience me confirme le pourquoi je suis un citoyen de centre-droite, plus à droite qu’au centre, au niveau politique et que je suis constant dans mon approche, tant au niveau personnel que professionnel. Si je suis un apôtre de la réduction de la présence de l’État et de ses dépenses, je le suis jusqu’au bout et je crois que nous devrions éliminer ces subventions et crédits d’impôts aux entreprises afin de devenir plus efficaces. Je m’explique:
Je crois que l’entreprise privée doit être auto-suffisante et développer sa clientèle et ses produits avec l’aide des institutions financières existantes. Je crois que nous devrions créer une collaboration avec l’État pour deux raisons: Des start-ups dans des domaines en progression et pour redresser des entreprises connaissant des difficultés dans leur marché qui demeure en émergence. Mais les subventions directes et crédit d’impôts? NON.
Premièrement, ces programmes gouvernementaux sont complexes et exigent beaucoup de temps à compléter. Qui dans une PME a le temps et les connaissances pour effectuer ce type de travail? Personne… On se fait alors dire d’embaucher des concultants spécialisés pour aller chercher ces subventions en retour d’une portion du montant acquis ou des honoraires fixes. Ainsi, on paie quelqu’un pour aller chercher des fonds dans un programme pour lequel nous payons… Tous d’honnêtes travailleurs; mais est-ce logique ?
Si je continue mes démarches pour obtenir mes CCI, je ne mets pas mes énergies à faire avancer mon entreprise. Je tasse donc rapidement ces dossiers et me concentre à ce qui crééra cette richesse corporative à notre entreprise. Ces programmes sont complexes et nécessitent beaucoup de ressources, tant humaine que financière.
Deuxièmement, la dame qui m’a contacté m’a expliqué le programme de long en large et je sentais que j’avais affaires avec quelqu’un de solide et de brillant. J’ai reçu sa lettre aujourd’hui et je constate que ses études sont assez complètes: B.Sc.A et MBA. Cette dame serait sans doute une perle dans la gestion d’une entreprise privée!… Je ne sais pas combien d’employés de sa trempe travaille dans son département ni combien ils sont rémunérés mais je me dis que l’on doit dépasser les six (6) chiffres par employé. Tant mieux pour eux! Mais nous payons tous pour ces salaires et est-ce qu’ils participent à la création de la richesse collective malgré leur bon vouloir? Je suis un peu attristé de voir que tant de gens de qualité oeuvre pour la « distribution » de la richesse plutôt qu’à sa « création » mais bon, c’est mon humble opinion! Une chose est certaine: La gestion de ces programmes est coûteuse.
Ma solution serait la suivante: On retire la majorité de ces programmes, on diminue les impôts des corporations et on favorise les « starts-up » et les redressements d’entreprises dans des marchés qui ont un avenir, via des programmes gouvernementaux intégrés à des investissements privés.
Je sais que certains me diront que je prêche pour ma paroisse en disant de diminuer les impôts des corporations mais voici pourquoi je pense que c’est une bonne chose en vous expliquant ce qui se passe chez nous: Le développement de notre entreprise passe par les nouvelles technologies, l’acquisition de matériel performant et de personnel qualifié. Tout cela se paie en grande partie avec les revenus et aussi les profits de l’entreprise. Si l’impôt vient en chercher plus, j’en investit moins et Dieu sait que nous pourrions embaucher plus de personnels et developper encore plus! Pour ce faire, je devrais demander des subventions en complétant des formulaires complexes et en travaillant des heures pour les compléter adéquatement !!!… Vous voyez que c’est un cercle vicieux ? Laissez-moi notre argent et je vais m’arranger avec les investissements! La présence de l’État dans l’économie est une nuisance au développement de notre société, sans parler des pertes de temps et des cadeaux aux « zamis » des partis politiques…
Le gouvernement et certains citoyens ont peur que je me remplisse les poches avec cet argent? Car on sait que nos valeurs judéo-chrétiennes font en sorte que toutes les femmes ou hommes d’affaires sont des multi-millionnaires qui aiment exploiter les gens et qui se palaient dans le malheur des autres tout en jouant dans leur argent, comme Oncle Picsou (voir photo en haut de ce texte)!
Si un propriétaire retire de l’argent de son entreprise, on appelle cela un dividende (entre autre) et nous payons un impôt d’autour de 30% au lieu du 21% corporatif. Donc, il est plus payant de conserver l’argent dans l’entreprise, de la réinvestir et de créer des emplois! Ça l’est! Mais cela pourrait l’être encore plus! Enlevons les subventions, diminuons le 21% et maintenons (voire augmenter!) l’impôt sur les dividendes! De cette façon, « les bottines suivront les babines », comme on dit! Les dirigeants d’entreprises obtiendront des baisses d’impôts pour réinvestir, créer des emplois et réembaucher les excellents employés de l’État!
Il devient frustrant quelques fois d’être un chef d’entreprise et de voir des employés quitter pour des emplois aux différents paliers de gouvernements (fédéral, provincial, municipal) à cause du fait que ces employeurs offrent des conditions que le privé ne peut offrir (salaires, fonds de pension, congés pour tout ou rien, etc)… mais les revenus de ces différents paliers ne proviennent-ils pas de nos taxes et impôts!… Toujours le même cercle vicieux qui opère…
D’où mon idée de payer pour « CRÉER » de la richesse et non pour la « DISTRIBUER ». Nos gouvernements doivent s’occuper de santé, éducation, infrastructures routières et des plus démunies (les vrais!) mais pas trop jouer dans la création d’une « spin » interminable et frustrante…
En terminant, ce vous suggère cet excellent texte de David Descôteaux que j’ai trouvé à la fin de l’écriture de ce billet! On ne pourra m’accuser de ne penser qu’à mes poches! Les vôtres aussi m’inquiètent!
Bon week-end de la fête du TRAVAIL! 🙂
Tout d’abord, je tiens à vous dire que je suis heureux de revenir dans la blogosphère après une absence trop longue ! Ne me demandez pas ce qui s’est passé, je ne peux moi-même l’expliquer! Chose certaine, j’ai vu que mon dernier billet datait du 4 juin alors, je me suis dit qu’il était temps!
Cette fois-ci, je désire vous traiter d’un sujet que j’ai abordé dans le passé: Les Affaires et la Politique !
Sujet délicat si l’en est un, la politique demeure difficile à discuter même en famille et entre amis. Quelque soit votre allégeance, quelque soit votre pays, même. La discussion est difficile et tombe rapidement dans l’émotion. Ce sujet fut traité aujourd’hui même dans un texte de Antoine Palangié sur Yahoo! Finances.
Je vous dirais que mon rôle de président d’entreprise peut apporter certaines situations délicates car, comme diraient certains, « j’ai beaucoup à perdre!… » Une personne qui oeuvre dans un secteur où il n’a pas à convaincre un client d’acheter son produit ou ses services a une liberté plus grande qu’un chef d’entreprises lié à un secteur d’activités très compétitif.
Devenir drabe et sans couleur ne m’intéresse pas vraiment, ce ne serait pas moi. J’ai eu beau essayer de me retirer de certains débats, je tombe souvent en « rechute » comme je me plais à dire à mes confrères blogueurs Dany Paquin et Frédéric Langis. Être soi-même est une base du bonheur alors, j’ai décidé d’être heureux sans pour autant être imprudent!… Voici mes humbles trucs pour avoir une couleur politique tout en étant en affaires:
– Discuter avec respect; l’autre a droit à son opinion même si vous n’êtes pas d’accord avec! Pas facile celle-là! 🙂
– Attention à vos statuts Facebook ou Twitter et surtout à qui vous les faites!… L’écrit ne donne pas le ton et certains ont la mèche courte!
– Un ménage de vos amis Facebook et de votre Tweetlist peut s’imposer quelques fois!… Est-ce que vous tolérez les gens qui vous font monter la pression autour de vous ? Non? Pourquoi les tolérer dans les médias sociaux?… Out ! C’est bon pour vos artères.
– Ne discutez de rien que vous ne feriez pas en personne… Assumez ce que vous dites, les gens vous apprécieront encore plus.
– Allez-y avec humour! Ayez la subtilité d’un caricaturiste pour expliquer votre vision en mots!
– Avoir le dernier mot est souvent impossible ! Je le sais!…
Certains vous diront que d’être ami sur facebook ou de suivre quelqu’un sur Twitter qui pense différemment de vous apporte une vision autre que la vôtre. Ils diront également que c’est trop facile de tasser les gens qui ne pensent pas comme vous, que c’est lâche… Si vous voulez faire comme certains et passer 8 heures par jour à vous obstiner avec des gens experts dans ce domaine (l’obstinage), que grand bien vous fasse! Moi, je vais dans les médias sociaux pour m’informer, m’amuser et me changer les idées… ou en trouver de nouvelles! À chacun sa vision.
La chose que je déplore le plus actuellement dans les médias sociaux est le manque total d’ouverture. On dirait que certains sont présents sur ces sites uniquement pour faire avancer leurs idées, sans respect, avec violence et intimidation, tout en pronant la démocratie… L’épopée (j’espère qu’elle se terminera bientôt!…) des carrés rouges et la présente campagne électorale nous ont montré le visage violent et « prêt à tout » de certaines personnes. La saga de la grève étudiante fut la bougie d’allumage de mon ménage Facebook et Twitter et je vous garantie que je m’en porte mieux! Je ne conserve que les gens que je sais qui sont respectueux tout en poussant leurs idées à leur façon, préférablement humoristique.
De plus, mes opinions ne touchent que moi; pas celles de mon entreprise ni de mes employés. Ceux-ci sont majoritairement présents dans les médias sociaux et ils y vont de leurs opinions, sans subir de contre-coups de la part du patron!
C’est ça, la vraie démocratie!
Donc, oui, la politique et les affaires peuvent se marier, à condition que cela respecte certaines règles, comme dans un vrai mariage ! 🙂
Cet après-midi, j’ai eu un bijou de texte proposé par mon ami Serge Guillot, un consultant en gestion, qui va comme suit:
« Un professeur d’économie dans un collège a annoncé qu’il n’avait jamais eu un étudiant qui avait failli son cours mais il s’est retrouvé à faillir une classe entière récemment. La classe entière avait insisté pour dire que le socialisme fonctionne et que, par conséquent, personne ne serait ni pauvre ni riche. Un égaliseur extraordinaire.
Alors, le professeur annonça : « D’ACCORD ! nous allons tenter une petite expérience en classe ».. Je prendrai la moyenne de toutes vos notes. Vous aurez alors tous la même note, personne ne faillira ni n’aura un A…. ( En remplaçant les dollars par des notes, on aura un résultat plus concret et mieux compris par tous).
Après le premier examen, les notes furent moyennées et tout le monde obtint un B. Ceux qui avaient étudié fort étaient déçus et ceux qui avaient étudié peu étaient ravis. Lors du deuxième examen, ceux qui avaient étudié peu, étudièrent moins et ceux qui avaient étudié fort décidèrent de prendre la route du peuple libre et étudièrent peu.
La moyenne du deuxième examen fut un D! Personne n’était content.
Lors du troisième examen, la moyenne fut un F.
Pendant les examens ultérieurs, les notes ne montèrent jamais, les pointages de doigts commencèrent, les jugements dominaient les conversations et tout le monde se sentait mal. Personne ne voulut étudier pour le bénéfice de l’autre.
À la grande surprise de tout le monde, ils faillirent tous. C’est alors que le professeur déclara que le socialisme était pour faillir ultimement car lorsque la récompense est grande, l’effort pour réussir est grand aussi. Mais lorsque le gouvernement enlève toutes les récompenses, personne ne fournira l’effort ni voudra réussir.
Cela ne pourrait être plus simple.
Les 5 phrases qui suivent sont possiblement les meilleures conclusions sortant de cette expérience:
1. Vous ne pouvez pas ordonner aux pauvres d’obtenir le succès en ordonnant aux riches de ne plus en avoir (pensez à ce qui se passe présentement avec les Desmarais…);
2. Ce qu’une personne reçoit sans avoir à travailler , une autre personne doit travailler sans en recevoir la récompense;
3. Le gouvernement ne peut donner quelque chose à quelqu’un sans l’avoir enlevé à quelqu’un d’autre auparavant;
4. Vous ne pouvez pas multiplier la richesse en la divisant;
5. Lorsque la moitié du peuple perçoit l’idée qu’ils n’ont pas besoin de travailler car l’autre partie va s’occuper d’eux et lorsque l’autre moitié comprend que ça ne vaut pas la peine de travailler car quelqu’un d’autre récoltera ce qu’ils méritent par leur efforts, cela est le début de la fin de toute une nation. »
J’aime bien quand la vie nous donne de ces exemples aussi simples et efficaces!… Que cette histoire soit vraie ou non, le point est qu’aucun système n’est parfait et qu’une chose est certaine, la règle du « tout le monde égal » engendre la médiocrité.
Favorisons l’excellence tout en aidant ceux qui en ont besoin… Pas ceux qui ne travaillent pas, ceux qui ne peuvent pas travailler!! 🙂
Avec tout ce qui se passe présentement dans notre belle province, plus précisément à Montréal, on se croirait à Beyrouth ou en Afghanistan! On voit d’un côté des groupes de pression marcher et demander au gouvernement d’en faire plus pour eux et de l’autre, un gouvernement qui gère en irresponsable et fraudeur les milliards que nous lui remettons. Sans compter notre Premier Ministre qui joue au Dany Turcotte pendant que les policiers se font lancer des pierres par de jeunes incompris…
Et le payeur de taxes et d’impôts dans tout cela?
Le dimanche 22 avril, ce fut la Journée de la Terre avec tout ce beau monde qui marchait afin de décrier tout ce que l’on fait subir à notre planète et toute cette exploitation minière et pétrolière qui détruit l’environnement. Il y avait aussi tous les gens qui se sentent lésés par le « système » et les nouveaux chômeurs d’AVEOS. C’est beau. C’est bien.
Et le payeur de taxes et d’impôts dans tout cela?
Suite à la lecture de l’excellent billet de Pierre Duhamel et également celui de Fred Fortin, suite à une relecture d’un billet que j’ai écrit et issu d’un texte de M. Claude Piché, ma charmante épouse et moi avons eu l’idée de créer quelque chose pour rendre un Hommage au progrès, à l’entrepreneurship et aux salariés des entreprises. Nous avons élaboré les idées suivantes:
En plus:
Ces dernières questions sont difficiles à répondre car:
Ce groupe identifié au progrès et à l’entrepreneurship serait sans doute très sélect!… Les critères d’admission pourraient être les suivants:
Comme on ne peut faire de manifestation, ni de parade, parce que nous n’avons pas le temps et que nous devons travailler pour payer les taxes et impôts du « $ystème », nous avons pensé de simplement produire une épinglette, un macaron ou un autocollant sur lequel il serait inscrit:
« JE Contribue à VOTRE $ystème!… »
Si quelqu’un peut s’en occuper faites-le! Moi je dois retourner travailler et payer mes impôts !…
Ou faites simplement circuler si vous approuvez ! 🙂